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Et ces factures en souffrance ne sont pas une pratique nouvelle : certaines traînent depuis des années ! L'eurodéputé a recensé rien moins que 11 milliards d'euros de factures impayées à la fin de l'année 2011, « 16 milliards à la fin de l'année 2012, 23 milliards d'euros à la fin de l'année 2013 et on pourrait être à près de 30 milliards d'euros d'impayés à la fin de l'année 2014 » !
Sachant que l'Union ne saurait emprunter pour se financer (c,est à dire émettre d'emprunts), elle se trouve donc dans une situation proprement intenable. Cette pratique de mauvaise gestion des factures a évidemment un impact conséquent sur les fournisseurs et prestataires de l'UE, qui se retrouvent à devoir financer à crédit les travaux de l'Union.
Jean Arthuis avance que la différence entre les engagements et les paiements représenteront 52 milliards d'euros sur la période 2014 — 2020. Or, « le cadre financier pluriannuel, qui programme les dépenses de l'UE \[sur cette période] a tout de même été adopté ». L'Union prévoit 960 milliards de crédits d'engagements, et seulement 908 milliards de crédits de paiements. Ça coince : cela représente, pour les fournisseurs, à effectivement financer une partie des activités de l'Europe.
Comment, dans ce cas, demander aux États membres d'être rigoureux ?
Sachant que l'Union ne saurait emprunter pour se financer (c,est à dire émettre d'emprunts), elle se trouve donc dans une situation proprement intenable. Cette pratique de mauvaise gestion des factures a évidemment un impact conséquent sur les fournisseurs et prestataires de l'UE, qui se retrouvent à devoir financer à crédit les travaux de l'Union.
Jean Arthuis avance que la différence entre les engagements et les paiements représenteront 52 milliards d'euros sur la période 2014 — 2020. Or, « le cadre financier pluriannuel, qui programme les dépenses de l'UE \[sur cette période] a tout de même été adopté ». L'Union prévoit 960 milliards de crédits d'engagements, et seulement 908 milliards de crédits de paiements. Ça coince : cela représente, pour les fournisseurs, à effectivement financer une partie des activités de l'Europe.
Comment, dans ce cas, demander aux États membres d'être rigoureux ?