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Le gouvernement peut-il accepter une telle hausse ? Politiquement, c’est très délicat, voire impossible. Surtout après le coup de gueule de Ségolène Royal qui, l’an dernier à la même époque, avait tout simplement refusé la hausse de 5% demandée par le régulateur du marché de l’électricité. La ministre de l’Environnement avait alors mis en place une nouvelle méthode de calcul plus avantageuse pour le portefeuille des consommateurs. La hausse avait alors été limitée à 2,5% le 1er novembre.
Seulement voilà. Si cette méthode allège effectivement la facture pour ce 1er août (avec une baisse des prix de 1%), la CRE y a intégré le rattrapage des années 2012 à 2014, ce qui représente un manque à gagner de 2 milliards d’euros pour EDF — dont 1,68 milliard rien que pour les tarifs bleus.
La Commission propose cependant une porte de sortie pour le gouvernement : lisser la hausse sur deux ans, en commençant par 3,5% le 1er août, puis des augmentation du même ordre régulièrement jusqu’en 2017. La pilule risque d’être, dans un cas (hausse de 8% d’un coup) ou dans un autre (lissage sur deux ans) d’être difficile à faire passer.
Seulement voilà. Si cette méthode allège effectivement la facture pour ce 1er août (avec une baisse des prix de 1%), la CRE y a intégré le rattrapage des années 2012 à 2014, ce qui représente un manque à gagner de 2 milliards d’euros pour EDF — dont 1,68 milliard rien que pour les tarifs bleus.
La Commission propose cependant une porte de sortie pour le gouvernement : lisser la hausse sur deux ans, en commençant par 3,5% le 1er août, puis des augmentation du même ordre régulièrement jusqu’en 2017. La pilule risque d’être, dans un cas (hausse de 8% d’un coup) ou dans un autre (lissage sur deux ans) d’être difficile à faire passer.