Les immatriculations de véhicules neufs, plutôt en forme, expliquent en partie le recul des occasions
En novembre 2022, les immatriculations de véhicules d’occasion se sont de nouveau inscrites en baisse, de 14,6% sur un an. Ce sont 408.356 véhicules qui ont été immatriculés sur ce mois, contre 461.217 en novembre 2021. Et le marché reste toujours fortement en retrait par comparaison aux trois dernières années, observe le site AutoScout24 France, un grand acteur du marché des véhicules d’occasion.
Peut-on expliquer cette baisse des immatriculations de véhicules d’occasion par l’attrait des véhicules neufs ? En effet, alors même que le marché de l’occasion chute, celui du véhicule neuf progresse par rapport à 2021. La progression est de 9,8%, avec un volume de 133.961 immatriculations sur le même mois.
Peut-on expliquer cette baisse des immatriculations de véhicules d’occasion par l’attrait des véhicules neufs ? En effet, alors même que le marché de l’occasion chute, celui du véhicule neuf progresse par rapport à 2021. La progression est de 9,8%, avec un volume de 133.961 immatriculations sur le même mois.
Les diesels restent toujours prisés
Mais même sur le marché des véhicules d’occasion, une hausse des prix s’observe. Elle est de 1,7% en novembre 2022 comparé au mois précédent, et de 15,1% par rapport à novembre 2021. Ces hausses de prix ont inévitablement un impact sur les choix des acquéreurs en matière de motorisations. Difficile en effet de dire adieu aux véhicules les plus polluants : en novembre 2022, la part des motorisations diesel représentent toujours plus de la moitié des immatriculations (50,9%)… Toujours est-il que les motorisations essence augmentent leur part de marché de (+7,1%). Quant aux occasions hybrides et électriques, elles perdent en volume de respectivement 6,1% et 13,6%.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les personnes achetant une voiture d’occasion se rabattent sur les véhicules de plus en plus vieux. Le segment de véhicules d’un an et moins est toujours en forte perte de vitesse avec une baisse de part de marché de 28,3%. Le segment des 2-5 ans, lui aussi, voit sa part de marché se réduire à nouveau de 6,7%. Les segments d’âge plus anciens de 11 à 15 ans et « plus de 16 ans » continuent à susciter de l’intérêt avec une augmentation significative de leur part de marché, de respectivement 5,4% et 24,2%. Autre chiffre intéressant : près de la moitié des véhicules vendus en occasion ont désormais plus de 10 ans (45,8%).
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les personnes achetant une voiture d’occasion se rabattent sur les véhicules de plus en plus vieux. Le segment de véhicules d’un an et moins est toujours en forte perte de vitesse avec une baisse de part de marché de 28,3%. Le segment des 2-5 ans, lui aussi, voit sa part de marché se réduire à nouveau de 6,7%. Les segments d’âge plus anciens de 11 à 15 ans et « plus de 16 ans » continuent à susciter de l’intérêt avec une augmentation significative de leur part de marché, de respectivement 5,4% et 24,2%. Autre chiffre intéressant : près de la moitié des véhicules vendus en occasion ont désormais plus de 10 ans (45,8%).