Véhicules polluants : de nouvelles restrictions de circulation en Ile-de-France



Lundi 1 Juillet 2019
Anton Kunin

C’est le 1er juillet 2019 qu’entrent en vigueur en Ile-de-France les nouvelles restrictions de circulation pour véhicules polluants.


Les Crit’Air 4 ne peuvent plus circuler dans Paris

Après l’interdiction dans Paris des véhicules les plus polluants en 2017, voici l’Acte 2 de la lutte contre la pollution de l’air. Logiquement, le niveau d’exigence est désormais plus élevé : aux véhicules Crit’Air 5, qui ne peuvent pas circuler dans Paris intra-muros, s’ajoutent désormais les véhicules Crit’Air 4.

En résumé, sont désormais interdits dans Paris intra-muros les deux-roues à moteur en circulation avant le 1er juillet 2004, les voitures diesel en circulation avant le 1er janvier 2006 et les voitures essence en circulation avant le 1er janvier 1997. Quant aux véhicules utilitaires légers, sont bannis les modèles diesel en circulation avant le 1er janvier 2006 et les modèles essence en circulation avant le 1er octobre 1997. Enfin, pour les poids lourds l’interdiction concerne les modèles diesel en circulation avant le 1er octobre 2009 et les modèles essence en circulation avant le 1er octobre 2001.

Ile-de-France : clap de fin pour les véhicules Crit’Air 5 ou non classés

Mais au-delà de Paris, c’est l’ensemble de la région parisienne qui bannit désormais les véhicules les plus polluants, puisque à compter du 1er juillet 2019 les Crit’Air 5 ne peuvent plus franchir l’autoroute A86, qui encercle la grande couronne parisienne.

Sur son site Internet, la Métropole du Grand Paris précise que cette mesure ne vise pas à transformer son territoire en une zone sans voiture mais à accélérer le renouvellement du parc de véhicules. Par la même occasion, elle rappelle l’existence d’une aide métropolitaine pour les automobilistes qui souhaitent remplacer leur véhicule Crit’Air 5 ou non classé par un véhicule non polluant. Son montant peut atteindre 6 000 euros, et elle est cumulable avec la prime à la conversion de l’État et le bonus écologique.








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