Revue stratégique des activités
En poste depuis le mois de septembre, Yann Caillère n'a pas l'intention de se reposer sur ses lauriers. Il a ainsi lancé une revue stratégique des activités de l'entreprise, solide numéro un européen des résidences de loisirs, mais qui ne cesse de perdre de l'argent. Pour la huitième fois consécutive, l'exercice annuel (2018-2019) de la société est dans le rouge. Le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs (PVCP) a affiché des pertes de 33 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 1,67 milliard d'euros et un profit avant impôt de 1,3 million.
Yann Caillère, ancien directeur général d'Accor et « vétéran » du secteur du tourisme et de l'hôtellerie, veut mettre en œuvre un plan d'actions dont les grandes lignes seront annoncées avant le mois de mars. Il entend s'appuyer sur les atouts de l'entreprise, à commencer par un chiffre d'affaires en forte progression (près de 14% de croissance d'un exercice à l'autre), des marques connues et reconnues, des infrastructures de qualité, ainsi qu'une distribution qui a su tirer profit des forces d'Internet : plus de la moitié de ses ventes sont réalisées en ligne.
Yann Caillère, ancien directeur général d'Accor et « vétéran » du secteur du tourisme et de l'hôtellerie, veut mettre en œuvre un plan d'actions dont les grandes lignes seront annoncées avant le mois de mars. Il entend s'appuyer sur les atouts de l'entreprise, à commencer par un chiffre d'affaires en forte progression (près de 14% de croissance d'un exercice à l'autre), des marques connues et reconnues, des infrastructures de qualité, ainsi qu'une distribution qui a su tirer profit des forces d'Internet : plus de la moitié de ses ventes sont réalisées en ligne.
Atouts et faiblesses du groupe
Le directeur général a dans sa ligne de mire l'organisation jugée trop complexe, la responsabilisation des équipes à améliorer. D'après Les Echos, Yann Caillère a aussi l'intention de revoir la manière dont le groupe met en place ses projets. PVCP mise tout sur le développement immobilier, mais cela pourrait changer : la location n'est plus à exclure.
Voilà qui risque de poser un problème avec Gérard Brémond, président fondateur du groupe, actionnaire majoritaire, et qui a la haute main sur les projets immobiliers de l'entreprise. Mais les deux hommes sont visiblement au diapason et ils veulent redresser les comptes de PVCP ensemble. Le directeur général va aussi accélérer les mesures du plan stratégique actuel, qui court jusqu'en 2022.
Voilà qui risque de poser un problème avec Gérard Brémond, président fondateur du groupe, actionnaire majoritaire, et qui a la haute main sur les projets immobiliers de l'entreprise. Mais les deux hommes sont visiblement au diapason et ils veulent redresser les comptes de PVCP ensemble. Le directeur général va aussi accélérer les mesures du plan stratégique actuel, qui court jusqu'en 2022.