Électricité : le gouvernement devrait accepter la hausse du tarif bleu
Après une augmentation en juillet 2020, le tarif bleu de l’électricité devrait à nouveau augmenter. Et cette augmentation pourrait intervenir aussi tôt qu’en février 2021, croit savoir Le Figaro. Selon les informations du quotidien, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) entend proposer à l’exécutif une hausse de 1,73% pour les particuliers et de 3,02% pour les entreprises.
Une fois la proposition faite, le gouvernement a trois mois pour l’accepter ou la refuser. En d’autres mots, en théorie, le statu quo peut durer encore trois mois. Mais, selon les informations du Figaro, le gouvernement acceptera probablement cette hausse sans tarder, car une hausse mise en œuvre plus tard devra forcément être plus importante et donc plus douloureuse pour les consommateurs.
Une fois la proposition faite, le gouvernement a trois mois pour l’accepter ou la refuser. En d’autres mots, en théorie, le statu quo peut durer encore trois mois. Mais, selon les informations du Figaro, le gouvernement acceptera probablement cette hausse sans tarder, car une hausse mise en œuvre plus tard devra forcément être plus importante et donc plus douloureuse pour les consommateurs.
Tarif bleu : une hausse inévitable, d’un point de vue économique
Si cette hausse de 1,73% est mise en œuvre, les ménages verront leur facture d’électricité augmenter de 16 euros sur l’année en moyenne. Pour ceux qui chauffent leur logement uniquement à l'électricité, la hausse pourrait être de 25 euros. Et les ménages concernés par cette hausse seront nombreux : au 1er octobre 2020, 70% des ménages et 54% des entreprises étaient abonnés au « tarif bleu ».
Cette hausse, bien qu’évitable pendant encore trois mois, ne l’est pas dans l’absolu. En effet, les prix d’achat de gros augmentent, de même que les coûts de production et de commercialisation. La recrudescence des factures impayées y est aussi pour quelque chose.
Cette hausse, bien qu’évitable pendant encore trois mois, ne l’est pas dans l’absolu. En effet, les prix d’achat de gros augmentent, de même que les coûts de production et de commercialisation. La recrudescence des factures impayées y est aussi pour quelque chose.