Pour le Conseil d’État, la dégradation du contexte sanitaire justifie les fermetures
L’exécutif, avait-il raison de fermer administrativement les théâtres et cinémas ? Oui, répond le Conseil d’État. Selon l’institution, leur fermeture est justifiée par la récente dégradation du contexte sanitaire et les incertitudes qui pèsent sur son évolution à court terme. La fermeture administrative reste donc en place, jusqu’à nouvel ordre.
Peu après l’annonce du Conseil d’État, Jean Castex a pris sa plus belle plume pour s’adresser aux exploitants des théâtres et cinémas. Le Premier ministre les assure qu’il s’attendait lui-même à rouvrir les salles dès le 15 décembre 2020, mais que la situation sanitaire ne l’a pas permis. « Dès lors que les indicateurs s’étaient à nouveau dégradés, la décision d’ouvrir n’aurait pas été responsable, en ce qu’elle aurait été en totale contradiction avec la stratégie décidée et annoncée, et nous aurait exposés à un risque évident de rebond épidémique d’ici quelques semaines », a-t-il écrit.
Peu après l’annonce du Conseil d’État, Jean Castex a pris sa plus belle plume pour s’adresser aux exploitants des théâtres et cinémas. Le Premier ministre les assure qu’il s’attendait lui-même à rouvrir les salles dès le 15 décembre 2020, mais que la situation sanitaire ne l’a pas permis. « Dès lors que les indicateurs s’étaient à nouveau dégradés, la décision d’ouvrir n’aurait pas été responsable, en ce qu’elle aurait été en totale contradiction avec la stratégie décidée et annoncée, et nous aurait exposés à un risque évident de rebond épidémique d’ici quelques semaines », a-t-il écrit.
Les théâtres et cinémas devront rouvrir dès que la pression sur les hôpitaux diminuera
Alors, à quelle condition les cinémas et théâtres pourraient-ils rouvrir ? Selon le Conseil d’État, « dans un contexte plus favorable, leur fermeture ne pourrait être maintenue au seul motif qu’il existe un risque de transmission du virus aux spectateurs. La mesure de fermeture n’est donc légale que tant que demeure un niveau particulièrement élevé de diffusion du virus au sein de la population, susceptible de compromettre à court terme la prise en charge, notamment hospitalière, des personnes contaminées et des patients atteints d’autres affections ».
À ce sujet, le Conseil d’État a tenu à rappeler que « les exploitants des établissements concernés ont mis en œuvre des protocoles sanitaires particulièrement stricts qui sont de nature, au moins pour une partie de ces salles, à diminuer significativement le risque lié à l’existence de rassemblements dans un espace clos. Le risque de transmission du virus dans les cinémas, théâtres et salles de spectacle est ainsi plus faible que pour d’autres événements accueillant du public ».
À ce sujet, le Conseil d’État a tenu à rappeler que « les exploitants des établissements concernés ont mis en œuvre des protocoles sanitaires particulièrement stricts qui sont de nature, au moins pour une partie de ces salles, à diminuer significativement le risque lié à l’existence de rassemblements dans un espace clos. Le risque de transmission du virus dans les cinémas, théâtres et salles de spectacle est ainsi plus faible que pour d’autres événements accueillant du public ».