Les Etats-Unis sont paralysés depuis 7 jours. Et ce shutdown pourrait bien se poursuivre jusqu'au 17 octobre prochain.
Le président Barack Obama a pourtant essayé de les rappeler à la raison, indiquant qu'il serait "heureux de discuter de tous les sujets liés au budget" avec les républicains "mais pas sous la menace d'une paralysie de l'Etat".
En attendant, les administrations tournent au ralenti et environ 800 000 fonctionnaires ont été mis au repos forcé, soit environ 40 % des effectifs. Une chance dans leur malheur, si la situation venait à se débloquer, le Congrès pourrait alors adopter le principe d'un versement rétroactif de salaires une fois la crise résolue.
Et ce blocage a provoqué l'exaspération de nombreux Américains dans l'opinion publique. Ainsi, selon un récent sondage, 70 % des personnes interrogées rejetteraient en bloc l'action des conservateurs du Congrès. Par ailleurs, selon ce même sondage, 51 % des Américains dénoncent l'attitude de Barack Obama dans cette crise.
Une crise qui a de plus provoqué la nervosité des marchés, et donné un sérieux coup à la croissance américaine. Lundi le Dow Jones reculait de 0,9 %, et le Nasdaq de 0,98 %, faisant suite à la baisse des places financières asiatiques et européennes. Et selon certains économistes, cet épisode pourrait bien replonger les Etats-Unis dans la récession, et leur coûter 0,8 % de croissance sur le trimestre pour chaque semaine de blocage.
Enfin, un autre problème converge vers le blocage de l'administration : celui du relèvement du plafond de la dette, qui oppose également démocrates et républicains. La date butoir est le 17 octobre prochain. Jusqu'à cette date, le shutdown pourrait bien se maintenir.
Mais cette seconde échéance aurait des conséquences bien plus catastrophiques pour les Etats-Unis. Sans relèvement du plafond, actuellement de 16 700 milliards de dollars, le pays se retrouverait en défaut de paiement, insolvable.
Les républicains seraient prêts à accepter de relever ce plafond pour un an, mais en échange de concessions, notamment sur l'Obamacare. Le président américain est pris au piège.
En attendant, les administrations tournent au ralenti et environ 800 000 fonctionnaires ont été mis au repos forcé, soit environ 40 % des effectifs. Une chance dans leur malheur, si la situation venait à se débloquer, le Congrès pourrait alors adopter le principe d'un versement rétroactif de salaires une fois la crise résolue.
Et ce blocage a provoqué l'exaspération de nombreux Américains dans l'opinion publique. Ainsi, selon un récent sondage, 70 % des personnes interrogées rejetteraient en bloc l'action des conservateurs du Congrès. Par ailleurs, selon ce même sondage, 51 % des Américains dénoncent l'attitude de Barack Obama dans cette crise.
Une crise qui a de plus provoqué la nervosité des marchés, et donné un sérieux coup à la croissance américaine. Lundi le Dow Jones reculait de 0,9 %, et le Nasdaq de 0,98 %, faisant suite à la baisse des places financières asiatiques et européennes. Et selon certains économistes, cet épisode pourrait bien replonger les Etats-Unis dans la récession, et leur coûter 0,8 % de croissance sur le trimestre pour chaque semaine de blocage.
Enfin, un autre problème converge vers le blocage de l'administration : celui du relèvement du plafond de la dette, qui oppose également démocrates et républicains. La date butoir est le 17 octobre prochain. Jusqu'à cette date, le shutdown pourrait bien se maintenir.
Mais cette seconde échéance aurait des conséquences bien plus catastrophiques pour les Etats-Unis. Sans relèvement du plafond, actuellement de 16 700 milliards de dollars, le pays se retrouverait en défaut de paiement, insolvable.
Les républicains seraient prêts à accepter de relever ce plafond pour un an, mais en échange de concessions, notamment sur l'Obamacare. Le président américain est pris au piège.