Des partenariats avec les constructeurs, un calcul bien pensé de Didi
Les VTC connaissent une popularité sans précédent en Chine, et tout mène à croire que face aux bouchons monstres que connaissent des villes comme Pékin et Shanghai, l’abandon de la voiture particulière au profit des VTC ne sera pas une mode passagère.
Le calcul de Didi Chuxing, l’équivalent chinois d’Uber, va précisément dans ce sens. C’est dans cette veine que Didi a noué un partenariat avec 31 constructeurs automobiles et fabricants de pièces détachées, et les informations communiquées à Reuters par des cadres de Volkswagen (s’exprimant sous couvert d’anonymat) permettent enfin d’en savoir un peu plus. Concrètement, Volkswagen devrait gérer une flotte de 100.000 véhicules pour le compte de Didi. De ces 100.000 voitures, les deux tiers seront des voitures de marque Volkswagen, que Didi mettra à disposition de ses chauffeurs.
Le calcul de Didi Chuxing, l’équivalent chinois d’Uber, va précisément dans ce sens. C’est dans cette veine que Didi a noué un partenariat avec 31 constructeurs automobiles et fabricants de pièces détachées, et les informations communiquées à Reuters par des cadres de Volkswagen (s’exprimant sous couvert d’anonymat) permettent enfin d’en savoir un peu plus. Concrètement, Volkswagen devrait gérer une flotte de 100.000 véhicules pour le compte de Didi. De ces 100.000 voitures, les deux tiers seront des voitures de marque Volkswagen, que Didi mettra à disposition de ses chauffeurs.
Volkswagen construira des voitures-taxis pour Didi
Dans le cadre de ce partenariat, Volkswagen devrait également recevoir une partie des bénéfices que Didi aura générés grâce à ses voitures. Mais surtout, Volkswagen devrait à terme construire des voitures spécialement pour Didi. Il s’agira de véhicules particulièrement adaptés pour servir de taxis.
À l’avenir, Volkswagen pourrait également avoir accès aux données sur les 3 millions de courses que Didi assure tous les jours en Chine. Que va-t-il en faire ? La réponse qu’un cadre de Didi a donné au journaliste de Reuters est pour le moins floue : « Pour réussir dans ce nouvel écosystème, nous devons savoir qui est notre client, quel est son parcours et quelle sera notre stratégie ». Si on sait très peu de concret pour l’instant, une chose est sûre : dans un monde où Uber et Didi sont rois, le rôle d’un constructeur automobile ne sera plus la même.
À l’avenir, Volkswagen pourrait également avoir accès aux données sur les 3 millions de courses que Didi assure tous les jours en Chine. Que va-t-il en faire ? La réponse qu’un cadre de Didi a donné au journaliste de Reuters est pour le moins floue : « Pour réussir dans ce nouvel écosystème, nous devons savoir qui est notre client, quel est son parcours et quelle sera notre stratégie ». Si on sait très peu de concret pour l’instant, une chose est sûre : dans un monde où Uber et Didi sont rois, le rôle d’un constructeur automobile ne sera plus la même.