Accusés levez-vous ! Deutsche Bank, RBS, JP Morgan, Citigroup, RP Martin et la Société générale. Les traders de ces banques travaillaient de concert pour fausser la hausse ou la baisse de ces taux, dans le but unique, évidemment, de maximiser leurs profits. Une initiative que Bruxelles n'a pas particulièrement apprécié.
La Commission européenne a donc décidé jeudi de mettre à exécution sa sentence. L'objectif de cette dernière, stopper net l'activité de ce que Joaquin Almunia, commissaire à la Concurrence de l'Union européenne, qualifiait, sans mâcher ses mots, de "cartels". Il s'agit de plus de la sanction la plus importante jamais prononcées dans l'univers européen de la finance et des marchés.
Le démantèlement de cette magouille n'a pu être percé à jour que grâce à la délation des concurrents directs des banques en fraude, Barclays, et UBS qui sont allés directement alerter la police de la Commission européenne. Une initiative peu louable dans le sens où elles aussi ont, fût un temps, profité de la manipulation des taux Euribor et Libor Yen, avant de se repentir, et de dénoncer la manoeuvre aux autorités. Le plus étonnant est qu'elles échapperont aux poursuites de la Commission.
L'affaire ne va pourtant pas s'arrêter là. Certaines autres banques sont aussi dans le collimateur de l'Union européenne dont un certain Crédit Agricole.
La Commission européenne a donc décidé jeudi de mettre à exécution sa sentence. L'objectif de cette dernière, stopper net l'activité de ce que Joaquin Almunia, commissaire à la Concurrence de l'Union européenne, qualifiait, sans mâcher ses mots, de "cartels". Il s'agit de plus de la sanction la plus importante jamais prononcées dans l'univers européen de la finance et des marchés.
Le démantèlement de cette magouille n'a pu être percé à jour que grâce à la délation des concurrents directs des banques en fraude, Barclays, et UBS qui sont allés directement alerter la police de la Commission européenne. Une initiative peu louable dans le sens où elles aussi ont, fût un temps, profité de la manipulation des taux Euribor et Libor Yen, avant de se repentir, et de dénoncer la manoeuvre aux autorités. Le plus étonnant est qu'elles échapperont aux poursuites de la Commission.
L'affaire ne va pourtant pas s'arrêter là. Certaines autres banques sont aussi dans le collimateur de l'Union européenne dont un certain Crédit Agricole.