Bien sûr, tout entrepreneur qui désire se lancer en tant que franchisé doit d’abord choisir son secteur d’activité en fonction de ses envies, de ses désirs, mais également de ses compétences. Difficile d’ouvrir un salon de coiffure si l’on n’est pas coiffeur ! Mais au-delà de ses aspirations personnelles, le futur franchisé doit tenir compte de plusieurs données financières pour orienter sa décision au profit d’une enseigne plutôt qu’une autre.
L’apport personnel et l’investissement de départ.
Premier critère à prendre en compte pour tout aspirant franchisé, sa capacité d’investissement au départ. Avant de se lancer à l’aveuglette, il convient donc de définir ses ressources financières propres car, le plus souvent, les franchiseurs indiquent dans leur offre l’apport personnel exigé de la part du franchisé. En général, la plupart des franchiseurs veille à ce que ces fonds personnels représentent au moins un tiers de l’investissement total. C’est un critère très important à prendre en compte car, en fonction du secteur d’activité et du franchiseur, les capitaux nécessaires peuvent aller de quelques milliers d’euros à plus de 500 000 euros ! Ainsi, si France Bricolage, le premier réseau national de bricoleurs professionnels à domicile n’exige que 1500€ d’apport (1), la marque de vêtements pour hommes Jack & Jones ou les magasins de meubles BoConcept, eux, demandent un apport d’au moins 500 000€ (2) et (3) pour prétendre intégrer leur réseau.
Les droits d’entrée
Pour intégrer un réseau de franchise, le nouvel entrepreneur doit, le plus souvent, s’acquitter de droits d’entrée. Aussi appelée Redevance initiale forfaitaire (RIF), cette somme est payable à l’entrée du franchisé, mais également lors du renouvellement de son contrat même si, en général, le montant réclamé dans ce cas-là est sensiblement inférieur. Et tout comme l’apport personnel exigé par les franchiseurs, le montant de ces droits d’entrée varie énormément d’une enseigne à l’autre. Par exemple, le réseau de restauration EatSalad réclame 35000€ à tout nouvel arrivant dans son réseau (4) alors que la chaîne de restaurant Le Paradis du Fruit demande presque trois fois plus, soit 90000€ (5). Parallèlement, certaines enseignes font le choix de ne pas demander de droits d’entrée, par exemple parce qu’elles souhaitent développer leur réseau. C’est le cas, notamment, des opticiens Lissac. Depuis l’arrivée de Jean-Luc Favène a sa tête en tant que directeur général l’année dernière, l’enseigne centenaire s’est fixée pour objectif d’ouvrir 150 nouveaux magasins d’ici 2024. Pour y parvenir et « séduire indépendants et primo-franchisés » comme l’a récemment déclaré Jean-Luc Favène (6), Lissac a tout simplement supprimé les droits d’entrée.
La situation économique de l’entreprise
Cela semble évident, mais il faut bien sûr s’assurer que la franchise que vous souhaitez rejoindre est en bonne santé. C’est d’ailleurs l’une des données qui doit absolument figurer dans le Document d’information Pré-contractuel (DIP) que vous fournissent le ou les franchiseurs que vous avez sélectionnés. Remis au moins vingt jours avant la signature du contrat entre franchiseur et franchisé, ce document doit, outre la présentation de l’entreprise et de son réseau, ainsi que les clauses du contrat, indiquer les résultats de la société. Mais il ne faut pas se contenter des chiffres fournis par le franchiseur. N’hésitez pas à les comparer au chiffre d’affaires de ses concurrents et à analyser l’évolution des résultats sur les deux ou trois dernières années. Bien évidemment, un chiffre en croissance constante est un signe de bonne santé de l’entreprise. Parmi les réseaux en pleine essor, citons, entre autres, Stéphane Plaza Immobilier (7), Bureau Vallée (8) ou encore les magasins de meubles made in France Gautier (9).
La rentabilité des points de vente
Attention à ne pas confondre chiffre d’affaires d’une franchise et rentabilité. Si les frais de fonctionnement sont très élevés, il se peut que les rentrées d’argent ne suffisent pas à les couvrir et, dans ce cas, derrière un très bon chiffre d’affaires peut se cacher une affaire très peu rentable, voire une franchise qui perd de l’argent. C’est pourquoi il est préférable de s’intéresser aux bénéfices réalisés par les membres du réseau que vous avez l’intention de rejoindre. S’il n’est pas toujours facile d’obtenir ces chiffres de la part des franchiseurs, n’hésitez pas à entrer en contact avec d’autres franchisés du réseau pour recueillir ces précieuses informations.
Le montant des redevances
Difficile de savoir sans avoir rejoint un réseau de connaître le montant des royalties que réclame un franchiseur à ses franchisés. Selon un journaliste du site Toute la franchise, ce taux varierait de 1% pour les moins gourmandes jusqu’à plus de 15% pour certaines (10). Toujours chez l’enseigne Lissac, déjà évoquée pour la suppression des droits d’entrées, le directeur général Jean-Luc Favène a également tenu à travailler sur une diminution du montant des redevances, dans une logique d’attractivité de l’enseigne. Il aussi indirectement d’une mesure de soutien aux opticiens du réseau, qui traverse une passe difficile en 2020, à l’instar de bien d’autres secteurs.
Avant de faire votre choix, étudiez donc bien les contrats afin de savoir quel part de votre chiffre d’affaires pour devrez verser à votre franchiseur sachant toutefois qu’en principe, plus cette part est élevée, plus l’accompagnement et l’assistance que vous êtes en droit d’attendre sont complets. Sachez également qu’en plus de ces royalties, un franchiseur peut parfois demander en plus une redevance publicitaire afin de financer des campagnes de communication d’envergure. Autant de détails à prendre en compte avant de rejoindre un réseau de franchise.
L’apport personnel et l’investissement de départ.
Premier critère à prendre en compte pour tout aspirant franchisé, sa capacité d’investissement au départ. Avant de se lancer à l’aveuglette, il convient donc de définir ses ressources financières propres car, le plus souvent, les franchiseurs indiquent dans leur offre l’apport personnel exigé de la part du franchisé. En général, la plupart des franchiseurs veille à ce que ces fonds personnels représentent au moins un tiers de l’investissement total. C’est un critère très important à prendre en compte car, en fonction du secteur d’activité et du franchiseur, les capitaux nécessaires peuvent aller de quelques milliers d’euros à plus de 500 000 euros ! Ainsi, si France Bricolage, le premier réseau national de bricoleurs professionnels à domicile n’exige que 1500€ d’apport (1), la marque de vêtements pour hommes Jack & Jones ou les magasins de meubles BoConcept, eux, demandent un apport d’au moins 500 000€ (2) et (3) pour prétendre intégrer leur réseau.
Les droits d’entrée
Pour intégrer un réseau de franchise, le nouvel entrepreneur doit, le plus souvent, s’acquitter de droits d’entrée. Aussi appelée Redevance initiale forfaitaire (RIF), cette somme est payable à l’entrée du franchisé, mais également lors du renouvellement de son contrat même si, en général, le montant réclamé dans ce cas-là est sensiblement inférieur. Et tout comme l’apport personnel exigé par les franchiseurs, le montant de ces droits d’entrée varie énormément d’une enseigne à l’autre. Par exemple, le réseau de restauration EatSalad réclame 35000€ à tout nouvel arrivant dans son réseau (4) alors que la chaîne de restaurant Le Paradis du Fruit demande presque trois fois plus, soit 90000€ (5). Parallèlement, certaines enseignes font le choix de ne pas demander de droits d’entrée, par exemple parce qu’elles souhaitent développer leur réseau. C’est le cas, notamment, des opticiens Lissac. Depuis l’arrivée de Jean-Luc Favène a sa tête en tant que directeur général l’année dernière, l’enseigne centenaire s’est fixée pour objectif d’ouvrir 150 nouveaux magasins d’ici 2024. Pour y parvenir et « séduire indépendants et primo-franchisés » comme l’a récemment déclaré Jean-Luc Favène (6), Lissac a tout simplement supprimé les droits d’entrée.
La situation économique de l’entreprise
Cela semble évident, mais il faut bien sûr s’assurer que la franchise que vous souhaitez rejoindre est en bonne santé. C’est d’ailleurs l’une des données qui doit absolument figurer dans le Document d’information Pré-contractuel (DIP) que vous fournissent le ou les franchiseurs que vous avez sélectionnés. Remis au moins vingt jours avant la signature du contrat entre franchiseur et franchisé, ce document doit, outre la présentation de l’entreprise et de son réseau, ainsi que les clauses du contrat, indiquer les résultats de la société. Mais il ne faut pas se contenter des chiffres fournis par le franchiseur. N’hésitez pas à les comparer au chiffre d’affaires de ses concurrents et à analyser l’évolution des résultats sur les deux ou trois dernières années. Bien évidemment, un chiffre en croissance constante est un signe de bonne santé de l’entreprise. Parmi les réseaux en pleine essor, citons, entre autres, Stéphane Plaza Immobilier (7), Bureau Vallée (8) ou encore les magasins de meubles made in France Gautier (9).
La rentabilité des points de vente
Attention à ne pas confondre chiffre d’affaires d’une franchise et rentabilité. Si les frais de fonctionnement sont très élevés, il se peut que les rentrées d’argent ne suffisent pas à les couvrir et, dans ce cas, derrière un très bon chiffre d’affaires peut se cacher une affaire très peu rentable, voire une franchise qui perd de l’argent. C’est pourquoi il est préférable de s’intéresser aux bénéfices réalisés par les membres du réseau que vous avez l’intention de rejoindre. S’il n’est pas toujours facile d’obtenir ces chiffres de la part des franchiseurs, n’hésitez pas à entrer en contact avec d’autres franchisés du réseau pour recueillir ces précieuses informations.
Le montant des redevances
Difficile de savoir sans avoir rejoint un réseau de connaître le montant des royalties que réclame un franchiseur à ses franchisés. Selon un journaliste du site Toute la franchise, ce taux varierait de 1% pour les moins gourmandes jusqu’à plus de 15% pour certaines (10). Toujours chez l’enseigne Lissac, déjà évoquée pour la suppression des droits d’entrées, le directeur général Jean-Luc Favène a également tenu à travailler sur une diminution du montant des redevances, dans une logique d’attractivité de l’enseigne. Il aussi indirectement d’une mesure de soutien aux opticiens du réseau, qui traverse une passe difficile en 2020, à l’instar de bien d’autres secteurs.
Avant de faire votre choix, étudiez donc bien les contrats afin de savoir quel part de votre chiffre d’affaires pour devrez verser à votre franchiseur sachant toutefois qu’en principe, plus cette part est élevée, plus l’accompagnement et l’assistance que vous êtes en droit d’attendre sont complets. Sachez également qu’en plus de ces royalties, un franchiseur peut parfois demander en plus une redevance publicitaire afin de financer des campagnes de communication d’envergure. Autant de détails à prendre en compte avant de rejoindre un réseau de franchise.
- https://www.observatoiredelafranchise.fr/creation-entreprise/franchise-sos-bricolage-4652.htm
- https://www.observatoiredelafranchise.fr/creation-entreprise/franchise-jack-jones-1818.htm
- https://www.observatoiredelafranchise.fr/creation-entreprise/franchise-boconcept-1879.htm
- https://www.observatoiredelafranchise.fr/creation-entreprise/franchise-eat-salad-2997.htm
- https://www.observatoiredelafranchise.fr/creation-entreprise/franchise-le-paradis-du-fruit-2687.htm
- https://www.journaldeleconomie.fr/%E2%80%8BJean-Luc-Favene-Directeur-General-de-Lissac-Notre-modele-de-franchise-a-tout-pour-seduire-independants-et-primo_a9160.html
- https://www.capital.fr/immobilier/franchise-le-carton-du-reseau-de-stephane-plaza-1365585
- https://ac-franchise.com/article/la-franchise-bureau-vallee-continue-son-developpement-malgre-la-crise
- https://www.lesechos.fr/pme-regions/pays-de-la-loire/gautier-va-se-doter-dune-usine-de-meubles-personnalises-1226058
- https://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A124-les-redevances-ou-royalties-en-fran.html