Début mars, la société Heetch, dont le métier est de proposer des courses en voiture avec chauffeur commandables via une application mobile, avait été condamnée pour pratique commerciale douteuse, complicité d’exercice illégal de la profession de taxi et organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels. À peine deux semaines après, l’application est à nouveau opérationnelle, avec cette fois-ci un modèle calqué sur les VTC classiques. Le service garde toutefois les spécificités qui ont fait sa marque : le tutoiement, la possibilité de s’asseoir à l’avant du véhicule et bien entendu, comme avant, un service uniquement nocturne.
Ses tarifs seront légèrement en-dessous de ceux pratiqués par ses concurrents VTC, mais que les chauffeurs ne se désolent pas : la commission perçue par le service sera elle aussi moins élevée : 12 % au lieu de 25 % chez Uber et 22 % chez Chauffeur Privé. Dès le 16 mars 2017, c’est donc une centaine de chauffeurs qui transporte les premiers clients de Heetch version 2, entre 20 heures et 6 heures, à Paris, Lille, Lyon et Nice.
Au cours des procès faits à l’application depuis son lancement en 2013, ses détracteurs lui ont reproché sortir de la logique du partage des frais et basculer dans le côté commercial, le système de notation des passagers les incitant fortement à payer plus que ne coûte le carburant. Par ailleurs, le fait que certains chauffeurs effectuaient plusieurs courses par nuit a fini par convaincre ses accusateurs que Heetch était plus un service de transport professionnel qu’un service de covoiturage.
Ses tarifs seront légèrement en-dessous de ceux pratiqués par ses concurrents VTC, mais que les chauffeurs ne se désolent pas : la commission perçue par le service sera elle aussi moins élevée : 12 % au lieu de 25 % chez Uber et 22 % chez Chauffeur Privé. Dès le 16 mars 2017, c’est donc une centaine de chauffeurs qui transporte les premiers clients de Heetch version 2, entre 20 heures et 6 heures, à Paris, Lille, Lyon et Nice.
Au cours des procès faits à l’application depuis son lancement en 2013, ses détracteurs lui ont reproché sortir de la logique du partage des frais et basculer dans le côté commercial, le système de notation des passagers les incitant fortement à payer plus que ne coûte le carburant. Par ailleurs, le fait que certains chauffeurs effectuaient plusieurs courses par nuit a fini par convaincre ses accusateurs que Heetch était plus un service de transport professionnel qu’un service de covoiturage.