Le projet de loi de finances 2014 sera étudié à l'Assemblée nationale le 12 octobre prochain.
Il s'agit pour eux de prendre à contre-pied le gouvernement, en lui montrant qu'il est possible d'éviter toute hausse d'impôts supplémentaires, prévues notamment par le gouvernement, à hauteur d'un milliard d'euros, dans son projet de budget pour l'an prochain.
Pour Gilles Carrez, le président de la commission, il ne s'agit pas de présenter "un contre-budget", mais simplement de montrer au gouvernement comment il est possible d'éviter toute hausse d'impôt ou tout création d'impôt "néfaste à la croissance du pays et à l'emploi".
Dans le détail, les députés UMP en question proposent près de deux milliards d'euros d'économies sur la masse salariale de l'Etat et les pensions, en reprenant une idée née sous le précédent quinquennat, à savoir le non-remplacement de 15 000 départs à la retraite, chaque année, mais aussi en gelant la revalorisation des pensions civiles et militaires pendant deux ans.
Ensuite 900 millions d'euros pourraient être économisés, selon eux, sur les collectivités locales, ce qui impliquerait l'abandon du "pacte de confiance et de responsabilité" conclu avec l'Etat.
De plus, ils proposent d'économiser un milliard et demi d'euros sur la révision du périmètre des interventions de l'Etat, avec comme mesure phare, la suppression du cumul intégral du RSA activité lors des trois mois de reprise d'activité.
Enfin, ils proposent au gouvernement d'abandonner le financement direct d'associations par l'Etat, mais aussi de fermer des sous-préfectures, ce qui rajouterait encore 500 millions d'euros dans les caisses de l'Etat.
C'est la semaine prochaine que la commission des Finances examinera le budget 2014. Le texte arrivera en séance publique dans l'hémicycle le 15 octobre prochain. Il prévoit notamment de ramener le déficit public de la France à 3,6 % du PIB.
Pour Gilles Carrez, le président de la commission, il ne s'agit pas de présenter "un contre-budget", mais simplement de montrer au gouvernement comment il est possible d'éviter toute hausse d'impôt ou tout création d'impôt "néfaste à la croissance du pays et à l'emploi".
Dans le détail, les députés UMP en question proposent près de deux milliards d'euros d'économies sur la masse salariale de l'Etat et les pensions, en reprenant une idée née sous le précédent quinquennat, à savoir le non-remplacement de 15 000 départs à la retraite, chaque année, mais aussi en gelant la revalorisation des pensions civiles et militaires pendant deux ans.
Ensuite 900 millions d'euros pourraient être économisés, selon eux, sur les collectivités locales, ce qui impliquerait l'abandon du "pacte de confiance et de responsabilité" conclu avec l'Etat.
De plus, ils proposent d'économiser un milliard et demi d'euros sur la révision du périmètre des interventions de l'Etat, avec comme mesure phare, la suppression du cumul intégral du RSA activité lors des trois mois de reprise d'activité.
Enfin, ils proposent au gouvernement d'abandonner le financement direct d'associations par l'Etat, mais aussi de fermer des sous-préfectures, ce qui rajouterait encore 500 millions d'euros dans les caisses de l'Etat.
C'est la semaine prochaine que la commission des Finances examinera le budget 2014. Le texte arrivera en séance publique dans l'hémicycle le 15 octobre prochain. Il prévoit notamment de ramener le déficit public de la France à 3,6 % du PIB.