Pierre Moscovici envisage pour l'année 2013 une croissance de 0,2 % au maximum...
Après un second trimestre marqué d'une hausse de 0,5 % du PIB, la croissance vient de plonger de nouveau, de 0,1 % pour le dernier trimestre de l'année, entre juillet et septembre, d'après les résultats des comptes nationaux trimestriels publiés ce jeudi par l'Insee.
L'agence de la statistique avait prédit une stagnation, force est de constater qu'elle a du revoir ses prévisions à la baisse, sous l'effet d'un recul de l'investissement, d'une chute des exportations et d'un ralentissement de la consommation. Et pour une fois, Bercy a en revanche vu juste.
En ce qui concerne l'investissement, il a chuté de 0,6 % sur la période, contre -0,4 % en avril et juin. C'est donc le septième trimestre consécutif que l'investissement baisse en France. Et c'est particulièrement celui des entreprises non financières, bon symbole de la conjoncture économique à moyen terme, qui chute de 0,6 %.
Même son de cloche pour la consommation des ménages qui subit elle aussi une baisse au troisième trimestre. Cette dernier a chuté de 0,2 % après une hausse de 0,4 % au second trimestre. Ce qui a pour conséquence directe de ralentir la demande intérieure.
Et l'avenir ? L'Insee envisage un rebond de 0,4 % pour le quatrième trimestre, une évaluation également envisagée par la Banque de France. Pour l'ensemble de l'année 2013, l'Insee envisage une petite croissance de 0,2 %. Des chiffres semblables maintenus ce matin par Pierre Moscovici, interrogé sur RTL, puisque ce dernier envisage un PIB en hausse de 0,1 à 0,2 %...
L'agence de la statistique avait prédit une stagnation, force est de constater qu'elle a du revoir ses prévisions à la baisse, sous l'effet d'un recul de l'investissement, d'une chute des exportations et d'un ralentissement de la consommation. Et pour une fois, Bercy a en revanche vu juste.
En ce qui concerne l'investissement, il a chuté de 0,6 % sur la période, contre -0,4 % en avril et juin. C'est donc le septième trimestre consécutif que l'investissement baisse en France. Et c'est particulièrement celui des entreprises non financières, bon symbole de la conjoncture économique à moyen terme, qui chute de 0,6 %.
Même son de cloche pour la consommation des ménages qui subit elle aussi une baisse au troisième trimestre. Cette dernier a chuté de 0,2 % après une hausse de 0,4 % au second trimestre. Ce qui a pour conséquence directe de ralentir la demande intérieure.
Et l'avenir ? L'Insee envisage un rebond de 0,4 % pour le quatrième trimestre, une évaluation également envisagée par la Banque de France. Pour l'ensemble de l'année 2013, l'Insee envisage une petite croissance de 0,2 %. Des chiffres semblables maintenus ce matin par Pierre Moscovici, interrogé sur RTL, puisque ce dernier envisage un PIB en hausse de 0,1 à 0,2 %...