Bayer, qui a racheté Monsanto en juin 2018, condamné à verser 253 millions d'euros
Si Dewayne Johnson, un ancien jardinier, atteint d'un cancer en phase terminale, a remporté son combat judiciaire contre Monsanto, Bayer y a perdu des plumes. Le plaignant a fait condamné Monsanto à verser 289 millions de dollars (253 millions d'euros), et le jour même, l'action du géant allemand chutait en Bourse : elle perdait ainsi plus de 9 % à Francfort. Précisément, à 9h40 GMT, l'action cédait 10,5 % à 86,46 euros, dans un marché en baisse.
Pour rappel, Bayer a bouclé début juin 2018 le rachat de Monsanto pour 63 milliards de dollars (plus de 55 millions d'euros). Le groupe a défendu, samedi 11 août 2018, l’innocuité du glyphosate, estimant que d’autres tribunaux pourraient « aboutir à des conclusions différentes ». Et espère donc que le renvoi en appel donnera une toute autre conclusion judiciaire, qui lui serait beaucoup plus favorable.
Pour rappel, Bayer a bouclé début juin 2018 le rachat de Monsanto pour 63 milliards de dollars (plus de 55 millions d'euros). Le groupe a défendu, samedi 11 août 2018, l’innocuité du glyphosate, estimant que d’autres tribunaux pourraient « aboutir à des conclusions différentes ». Et espère donc que le renvoi en appel donnera une toute autre conclusion judiciaire, qui lui serait beaucoup plus favorable.
Près de 5.000 procédures similaires menacent Bayer
Mais une chose est sûre ce procès marque le début des ennuis pour Bayer. En effet, si le procès de Dwayne Johnson est le premier, il va être suivi de nombreux autres. Ainsi peu importe le verdict en appel, près de 5.000 procédures similaires, concernant le Roundup sont à l'examen aux Etats-Unis.
Pourtant, le groupe de Werner Baumann souhaitait apparaître aux yeux du grand public plus transparent que l'agrochimiste américain, empêtré dans de nombreuses affaires liées au glyphosate, en donnant accès aux études scientifiques et réglementaires sur les produits controversés. Mais le passé a rattrapé Monsanto et pourrait bien assombrir l'avenir de Bayer.
Pourtant, le groupe de Werner Baumann souhaitait apparaître aux yeux du grand public plus transparent que l'agrochimiste américain, empêtré dans de nombreuses affaires liées au glyphosate, en donnant accès aux études scientifiques et réglementaires sur les produits controversés. Mais le passé a rattrapé Monsanto et pourrait bien assombrir l'avenir de Bayer.