La suspension de l'écotaxe va coûter 55 millions d'euros par trimestre manqué au gouvernement.
C'est pourquoi le gouvernement a souhaité, ce jeudi, que la négociation sur l'écotaxe aboutisse rapidement, de manière à limiter au maximum l'impact financier de la suspension de cette taxe. Interrogé ce matin sur BFM TV et RMC, Bernard Cazeneuve a souligné que l'Etat devrait notamment verser 55 millions d'euros par trimestre de retard à Ecomouv, la société chargée de prélever cette taxe qui devait initialement rentrer en vigueur le 1er janvier 2014.
Pour le ministre, la négociation ne devrait pas durer des mois car le gouvernement souhaite trouver rapidement les aménagements possibles. Mais en attendant Bernard Cazeneuve doit "trouver des économies en dépenses et en gestion pour faire face à toutes les éventualités".
Alors, certes, la suspension de la taxe met le gouvernement dans l'embarras, sur le plan financier, mais également politique. En attendant ses propos ne vont certainement pas satisfaire les agriculteurs bretons, qui se tiennent prêt à tout mouvement du gouvernement.
De fait, leur syndicat principal, la FNSEA, demande l'annulation pure et simple de la loi, autrement dit sa suppression de l'éventail des taxes de l'Etat. Par mesure de rappel, une vingtaine d'agriculteurs a déversé dans la nuit de mercredi à jeudi plusieurs tonnes de choux-fleurs sur la permanence d'un député DVG du Finistère, à Plabennec. Une autre action de ce type s'est également déroulée à Saint-Pol-de-Léon, et une manifestation est prévue ce week-end à Quimper. Les agriculteurs ne lâchent rien...
Pour le ministre, la négociation ne devrait pas durer des mois car le gouvernement souhaite trouver rapidement les aménagements possibles. Mais en attendant Bernard Cazeneuve doit "trouver des économies en dépenses et en gestion pour faire face à toutes les éventualités".
Alors, certes, la suspension de la taxe met le gouvernement dans l'embarras, sur le plan financier, mais également politique. En attendant ses propos ne vont certainement pas satisfaire les agriculteurs bretons, qui se tiennent prêt à tout mouvement du gouvernement.
De fait, leur syndicat principal, la FNSEA, demande l'annulation pure et simple de la loi, autrement dit sa suppression de l'éventail des taxes de l'Etat. Par mesure de rappel, une vingtaine d'agriculteurs a déversé dans la nuit de mercredi à jeudi plusieurs tonnes de choux-fleurs sur la permanence d'un député DVG du Finistère, à Plabennec. Une autre action de ce type s'est également déroulée à Saint-Pol-de-Léon, et une manifestation est prévue ce week-end à Quimper. Les agriculteurs ne lâchent rien...