La BCE affiche son engagement en faveur de la stabilité de l’euro
À travers le continent européen, l’activité économique est quasiment à l’arrêt. Et qui dit chiffre d’affaires nul dit aussi recettes fiscales nulles. Dans cette situation, de nombreux pays de la zone euro pourraient bientôt se retrouver sans ressources pour rembourser leurs dettes contractées avant que la crise du coronavirus Covid-19 n’éclate. La Banque centrale européenne (BCE) a donc décidé de voler à leur secours en lançant un ambitieux programme de rachats.
« Des circonstances extraordinaires exigent une action extraordinaire. Il n'y a aucune limite à notre engagement en faveur de l'euro. Nous sommes déterminés à utiliser tout le potentiel de nos outils, dans le cadre de notre mandat », a indiqué Christine Lagarde, la présidente de la BCE, sur son Twitter.
« Des circonstances extraordinaires exigent une action extraordinaire. Il n'y a aucune limite à notre engagement en faveur de l'euro. Nous sommes déterminés à utiliser tout le potentiel de nos outils, dans le cadre de notre mandat », a indiqué Christine Lagarde, la présidente de la BCE, sur son Twitter.
Le programme de rachats durera jusqu’à fin 2020 au moins
750 milliards d’euros seront consacrés dans les mois à venir pour racheter la dette des États qui en ont le plus besoin, ainsi que celle des grandes entreprises. « Le Conseil des gouverneurs terminera son programme de rachats lorsqu’il jugera que la crise du coronavirus Covid-19 est terminée, mais en tout cas pas avant la fin de l’année », fait savoir la BCE.
Comme l’explique Alexandre Hezez, directeur de la gestion financière à la Banque Richelieu, la phrase sur l’absence de limites doit vouloir dire que la règle en vertu de laquelle la BCE ne peut racheter plus d'un tiers de l'encours de la dette d'un pays pourrait ne pas être respectée en cette période exceptionnelle. Selon lui, dans le cadre de ce programme, la BCE pourrait pour la première fois acheter de la dette grecque (en théorie jusqu'à 50 milliards d’euros), quelque chose qu’elle n’avait jamais fait dans le cadre de son programme de QE.
Comme l’explique Alexandre Hezez, directeur de la gestion financière à la Banque Richelieu, la phrase sur l’absence de limites doit vouloir dire que la règle en vertu de laquelle la BCE ne peut racheter plus d'un tiers de l'encours de la dette d'un pays pourrait ne pas être respectée en cette période exceptionnelle. Selon lui, dans le cadre de ce programme, la BCE pourrait pour la première fois acheter de la dette grecque (en théorie jusqu'à 50 milliards d’euros), quelque chose qu’elle n’avait jamais fait dans le cadre de son programme de QE.