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L'amendement en question a été déposé par le Sénateur du groupe Les Républicains Gérard César. Il distingue "information" et "publicité" sur l'alcool. Voté au Sénat, le gouvernement espérait qu'il ne passerait pas à l'Assemblée mais les députés présents lors du vote de cette nuit en ont décidé autrement. Adopté, il sera voté avec le reste de la Loi Macron.
Marisol Touraine, ministre de la Santé, s'est dite "en colère" alors que les jeunes Français boivent de plus en plus et que l'alcool au volant recommence à faire augmenter les morts sur la route. "Le vote de cette nuit est un coup dur porté à la santé. Je regrette que la Loi Macron serve à détricoter la loi Evin" a déclaré la ministre de la santé.
Les médecins sont du même avis de la ministre estimant que ce vote est la victoire "du lobby de l'alcool" qui ouvrira "un boulevard à l'incitation publicitaire en faveur de la consommation d'alcool" selon le communiqué de presse de plusieurs associations et organismes de santé.
En France, directement ou indirectement, 50 000 décès sont liés à l'alcool et la loi Evin protégeait un minimum en interdisant la publicité pour ces produits. Le risque est que l'alcool se banalise, surtout auprès des nouvelles générations, avec un retour massif de la publicité.
Marisol Touraine, ministre de la Santé, s'est dite "en colère" alors que les jeunes Français boivent de plus en plus et que l'alcool au volant recommence à faire augmenter les morts sur la route. "Le vote de cette nuit est un coup dur porté à la santé. Je regrette que la Loi Macron serve à détricoter la loi Evin" a déclaré la ministre de la santé.
Les médecins sont du même avis de la ministre estimant que ce vote est la victoire "du lobby de l'alcool" qui ouvrira "un boulevard à l'incitation publicitaire en faveur de la consommation d'alcool" selon le communiqué de presse de plusieurs associations et organismes de santé.
En France, directement ou indirectement, 50 000 décès sont liés à l'alcool et la loi Evin protégeait un minimum en interdisant la publicité pour ces produits. Le risque est que l'alcool se banalise, surtout auprès des nouvelles générations, avec un retour massif de la publicité.