Krach boursier et craintes d’un nouveau « 2008 »
Christine Lagarde, présidente de la BCE, a prévenu les États membres de l’Union européenne mardi 10 mars 2020 par visioconférence : elle estime que la crise du coronavirus pourrait avoir des conséquences, sur l’économie, similaires à la crise de 2008. L’inquiétude est donc bien présente et le krach boursier du 9 mars 2020 l’a bien montré. Sans compter que la Russie et l’Arabie saoudite ont décidé de se lancer dans une guerre du prix du pétrole d’envergure.
Sur le plan sanitaire, les mesures sont légion : la France ne devrait pas tarder à passer en « phase 3 », tandis que l’Italie s’est tout simplement mise en quarantaine de manière globale. Mais avec 80% des cas bénins et un taux de mortalité relativement bas, environ 3% selon l’OMS, ce n’est pas le bilan humain qui inquiète le plus : c’est le bilan économique.
Sur le plan sanitaire, les mesures sont légion : la France ne devrait pas tarder à passer en « phase 3 », tandis que l’Italie s’est tout simplement mise en quarantaine de manière globale. Mais avec 80% des cas bénins et un taux de mortalité relativement bas, environ 3% selon l’OMS, ce n’est pas le bilan humain qui inquiète le plus : c’est le bilan économique.
L’économie soutenue par des milliards
Les annonces, la semaine du 9 mars 2020, se sont succédées : la Commission européenne a débloqué un fonds d’investissement de 25 milliards d’euros, l’Italie a lancé un plan de soutien à l’économie de 30 milliards, le Canada d’un milliard de dollars canadiens, le Royaume-Uni de 30 milliards de livres… et ça ne devrait pas s’arrêter là.
L’objectif des banques centrales est simple : faire en sorte que la crise économique liée au coronavirus fasse le moins de dégâts possible. Car il est désormais impensable de croire qu’il n’y aura pas de dégâts, la question est de savoir à combien ils vont se chiffrer. Comme l’a dit Christine Lagarde : « certaines parties de vos économies pourraient s’effondrer ».
L’objectif des banques centrales est simple : faire en sorte que la crise économique liée au coronavirus fasse le moins de dégâts possible. Car il est désormais impensable de croire qu’il n’y aura pas de dégâts, la question est de savoir à combien ils vont se chiffrer. Comme l’a dit Christine Lagarde : « certaines parties de vos économies pourraient s’effondrer ».