Carmel Asset Management, un groupe de spéculation américain publiait récemment un rapport selon lequel l'Espagne est dans une situation déplorable. Une situation qui n'aura d’autre issue que l'effondrement de son système financier. Ainsi, dans le rapport de 54 pages du groupe de spéculation, intitulé "The Pain in Spain", cinq raisons sont évoquées. Parmi elles, il s'avère d’abord que la dette espagnole dépasse généralement les chiffres clamés par les instances gouvernementales, et ce, à hauteur de 50 %. Ensuite, la surévaluation du prix de l’immobilier est également courante, et les prix devraient encore baisser de 35 %. Enfin, l'Europe n'a ni le courage, ni les moyens financiers d'une opération de sauvetage. Un tableau noir sur lequel mise Carmel Asset Management, en spéculant contre la dette espagnole. Ayant rejoint le rang des pays en danger comme la Grèce, le Portugal et l'Irlande, l'Espagne devrait faillir d'ici peu.
Carmel Asset Management, pessimiste sur l'immobilier espagnol
Le groupe de spéculation, constatant une augmentation de la bulle immobilière espagnole, supérieure de 30 % à celle de l'immobilier américain, ne croit pas en un dégonflement. Trop de logements ont été construits entre 2000 et 2008, amenant le nombre d'occupants par maison à seulement 1,7. L'Espagne se trouve donc au plus fort de sa bulle immobilière, et les prix ne tarderont pas à dégringoler. Cette course à la construction de logement surexpose d'ailleurs les banques qui devront faire face à des investisseurs qui ne pourront plus honorer leurs dettes, ou ne voudront tout simplement plus payer pour des logements en perte de valeur. Les banques espagnoles pourraient ainsi se retrouver dans un besoin de capitaux, excédant les 200 milliards d'euros. Une somme qui représente 20 % du PIB espagnol, induisant une cessation de paiement globalisée.
Le chômage et la dette souveraine
Avec la fin du boom immobilier qui s'annonce, avec le risque de faillite qu'il sous-entend, le chômage va littéralement exploser, car le secteur du BTP licenciera en masse. En effet, ce ne sont pas moins d'un Espagnol sur sept qui travaille dans le secteur du BTP. Les prémices de la fin du boom immobilier ont déjà porté le taux de chômage à 24 %, un taux parmi les plus élevés des pays développés, et qui devrait encore progresser. Des éléments que Carmel Asset Management tient pour acquis dans son pari contre la dette espagnole. Une dette qui est bien plus importante que ce que l'on croit. Selon Carmel Asset Management, si l'on ajoute les dettes gouvernementales locales et régionales, la dette souveraine atteindrait les 90 % du PIB espagnol. Autrement dit, c'est le début de la fin pour l'Espagne qui en plus, ne peut pas réévaluer le cours de sa monnaie pour réduire sa dette, étant membre de l'Union européenne. S’il advenait que l’Espagne se retrouve dans une situation identique à la Grèce, il faudrait que l’Europe débourse 375 milliards d’euros. Une éventualité tout simplement infaisable.
R.P.
Carmel Asset Management, pessimiste sur l'immobilier espagnol
Le groupe de spéculation, constatant une augmentation de la bulle immobilière espagnole, supérieure de 30 % à celle de l'immobilier américain, ne croit pas en un dégonflement. Trop de logements ont été construits entre 2000 et 2008, amenant le nombre d'occupants par maison à seulement 1,7. L'Espagne se trouve donc au plus fort de sa bulle immobilière, et les prix ne tarderont pas à dégringoler. Cette course à la construction de logement surexpose d'ailleurs les banques qui devront faire face à des investisseurs qui ne pourront plus honorer leurs dettes, ou ne voudront tout simplement plus payer pour des logements en perte de valeur. Les banques espagnoles pourraient ainsi se retrouver dans un besoin de capitaux, excédant les 200 milliards d'euros. Une somme qui représente 20 % du PIB espagnol, induisant une cessation de paiement globalisée.
Le chômage et la dette souveraine
Avec la fin du boom immobilier qui s'annonce, avec le risque de faillite qu'il sous-entend, le chômage va littéralement exploser, car le secteur du BTP licenciera en masse. En effet, ce ne sont pas moins d'un Espagnol sur sept qui travaille dans le secteur du BTP. Les prémices de la fin du boom immobilier ont déjà porté le taux de chômage à 24 %, un taux parmi les plus élevés des pays développés, et qui devrait encore progresser. Des éléments que Carmel Asset Management tient pour acquis dans son pari contre la dette espagnole. Une dette qui est bien plus importante que ce que l'on croit. Selon Carmel Asset Management, si l'on ajoute les dettes gouvernementales locales et régionales, la dette souveraine atteindrait les 90 % du PIB espagnol. Autrement dit, c'est le début de la fin pour l'Espagne qui en plus, ne peut pas réévaluer le cours de sa monnaie pour réduire sa dette, étant membre de l'Union européenne. S’il advenait que l’Espagne se retrouve dans une situation identique à la Grèce, il faudrait que l’Europe débourse 375 milliards d’euros. Une éventualité tout simplement infaisable.
R.P.