Mercredi 6 juin 2012, le décret statuant sur un rétablissement partiel de la retraite à 60 ans a été examiné en Conseil des ministres. S’appliquant aux individus ayant une carrière longue, soit ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans, ce texte établit leur éligibilité à une retraite à taux plein après 41 ans de cotisation et donc une possibilité de départ passant de 62 ans à 60 ans.
Cette mesure sociale inclut également des nouveautés comme l’attribution de deux trimestres aux mères de famille pour compenser l’absence au travail occasionnée par une grossesse et éviter qu’elles ne soient pénalisées par la prise en charge de leurs nouveau-nés. Concernant les séniors, le décret prévoit que les situations de chômage subi en âge proche de la retraite donne droit à deux trimestres de cotisation afin de soulager cette catégorie d’actif éprouvant le plus de difficulté à mener leur cotisation à terme.
Pour financer cette mesure, le gouvernement à besoin de débloquer trois milliards d’euros. En conséquence, il a donc été prévu d’augmenter de 0,1 point par an sur cinq ans les cotisations des salariés et des employeurs. Le montant des cotisations de retraite de l’ensemble du salariat français va donc augmenter progressivement jusqu'à prendre 0,5 point en 2017.
Pour les entreprises, le bilan présenté est certes moins lourd que prévu. Cet aménagement qui devait coûter cinq milliards d’euros n’en coutera finalement d’après le gouvernement que trois. En contexte de chômage fort, les facilités de cotisation destinées au senior devraient également soulager la pression à l’embauche des salariés âgés et favoriser l’emploi des jeunes qui constitue un investissement humain à moyen et long termes pour les entreprises. Mais le coût des cotisations va augmenter et peser indéniablement sur les charges salariales. D’après le plan de vol dévoilé par le gouvernement, les cotisations devraient ainsi passer de 1,40 euro par mois à 3,40 euros par mois sur la période 2013-2017.
Les mesures annoncées par le gouvernement Ayrault au sujet des retraites constituent la première série de modifications faites aux réformes du système instaurées en 2010 par le gouvernement Fillon. Destinée à favoriser le départ à la retraite des salariés entrés le plus tôt sur le marché du travail, cette récente mesure incorpore également un fort versant social à l’attention de mères actives et des séniors en situation de chômage. On peut penser que ces mesures favoriseront le départ à la retraite des séniors dans de bonnes conditions et qu’elles faciliteront une meilleure intégration des jeunes actifs. Par ailleurs, si le coût de la mesure est destiné à être collectivement assumé par l’ensemble des employeurs et des salariés français, cette mutualisation des frais n’élude pas un coût supplémentaire pour les entreprises. La hausse des cotisations qui lui est associée constitue en effet une contrainte supplémentaire qu’il faudra assumer malgré un contexte économique encore très difficile.
Cette mesure sociale inclut également des nouveautés comme l’attribution de deux trimestres aux mères de famille pour compenser l’absence au travail occasionnée par une grossesse et éviter qu’elles ne soient pénalisées par la prise en charge de leurs nouveau-nés. Concernant les séniors, le décret prévoit que les situations de chômage subi en âge proche de la retraite donne droit à deux trimestres de cotisation afin de soulager cette catégorie d’actif éprouvant le plus de difficulté à mener leur cotisation à terme.
Pour financer cette mesure, le gouvernement à besoin de débloquer trois milliards d’euros. En conséquence, il a donc été prévu d’augmenter de 0,1 point par an sur cinq ans les cotisations des salariés et des employeurs. Le montant des cotisations de retraite de l’ensemble du salariat français va donc augmenter progressivement jusqu'à prendre 0,5 point en 2017.
Pour les entreprises, le bilan présenté est certes moins lourd que prévu. Cet aménagement qui devait coûter cinq milliards d’euros n’en coutera finalement d’après le gouvernement que trois. En contexte de chômage fort, les facilités de cotisation destinées au senior devraient également soulager la pression à l’embauche des salariés âgés et favoriser l’emploi des jeunes qui constitue un investissement humain à moyen et long termes pour les entreprises. Mais le coût des cotisations va augmenter et peser indéniablement sur les charges salariales. D’après le plan de vol dévoilé par le gouvernement, les cotisations devraient ainsi passer de 1,40 euro par mois à 3,40 euros par mois sur la période 2013-2017.
Les mesures annoncées par le gouvernement Ayrault au sujet des retraites constituent la première série de modifications faites aux réformes du système instaurées en 2010 par le gouvernement Fillon. Destinée à favoriser le départ à la retraite des salariés entrés le plus tôt sur le marché du travail, cette récente mesure incorpore également un fort versant social à l’attention de mères actives et des séniors en situation de chômage. On peut penser que ces mesures favoriseront le départ à la retraite des séniors dans de bonnes conditions et qu’elles faciliteront une meilleure intégration des jeunes actifs. Par ailleurs, si le coût de la mesure est destiné à être collectivement assumé par l’ensemble des employeurs et des salariés français, cette mutualisation des frais n’élude pas un coût supplémentaire pour les entreprises. La hausse des cotisations qui lui est associée constitue en effet une contrainte supplémentaire qu’il faudra assumer malgré un contexte économique encore très difficile.