4 millions de salariés au chômage partiel
Les chiffres ne cessent d’augmenter et les derniers en date sont très importants : le 2 avril 2020, sur France Info, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a annoncé que 400.000 entreprises ont fait appel au gouvernement pour demander de mettre toutes ou partie de leurs équipes au chômage partiel. Un nombre qui devrait encore augmenter dans les jours qui suivent.
Au total, selon le gouvernement, pas moins de 4 millions de salariés français bénéficient désormais de ce dispositif qui réduit de 16% son salaire (sauf s’il est au SMIC, auquel cas il ne perd pas de salaire). Cela représente 20% de l’ensemble des salariés de France. Pour les entreprises, c’est une aubaine : le gouvernement va rembourser les sommes versées jusqu’à 4,5 fois le SMIC.
Au total, selon le gouvernement, pas moins de 4 millions de salariés français bénéficient désormais de ce dispositif qui réduit de 16% son salaire (sauf s’il est au SMIC, auquel cas il ne perd pas de salaire). Cela représente 20% de l’ensemble des salariés de France. Pour les entreprises, c’est une aubaine : le gouvernement va rembourser les sommes versées jusqu’à 4,5 fois le SMIC.
Les entreprises mises en garde contre les abus
Cette situation semble toutefois inquiéter la ministre du Travail qui prévient les entreprises bénéficiant du chômage partiel : les travailleurs concernés ne doivent pas travailler. De nombreux internautes ont en effet remonté des abus de la part d’employeurs qui demandent de continuer de travailler, soit moins qu’avant, soit au même rythme. Or, une fois au chômage partiel, les salariés ne sont pas censés travailler.
La ministre du Travail a donc annoncé que des contrôles seront menés et que les entreprises qui seraient fautives risquent de lourdes sanctions : elles devront rembourser l’intégralité des sommes perçues et ne pourront pas bénéficier d’aides de l’État durant une période maximum de 5 ans. Sans compter les risques encourus par les chefs d’entreprise pour qui l’amende peut atteindre 30.000 euros et être assortie d’une peine de prison de deux ans maximum.
La ministre du Travail a donc annoncé que des contrôles seront menés et que les entreprises qui seraient fautives risquent de lourdes sanctions : elles devront rembourser l’intégralité des sommes perçues et ne pourront pas bénéficier d’aides de l’État durant une période maximum de 5 ans. Sans compter les risques encourus par les chefs d’entreprise pour qui l’amende peut atteindre 30.000 euros et être assortie d’une peine de prison de deux ans maximum.