Un projet d’augmentation lié à un rattrapage
Le projet d’augmentation avait été révélé par l’AFP le lundi 20 janvier 2020 : la CRE espérait ainsi continuer le rattrapage des tarifs. Ce rattrapage est lié à la crise des Gilets jaunes qui, en 2018, avait contraint le gouvernement à geler les tarifs pour épargner le pouvoir d’achat des Français. Un premier rattrapage avait eu lieu en juin 2019 mais, selon la CRE, il n’était pas suffisant. C’est donc un deuxième rattrapage qui a été proposé.
L’augmentation des tarifs concerne les tarifs bleus : les particuliers, mais également certains professionnels qui en bénéficient, des petites entreprises, verront donc leur facture augmenter de 2,4%. Selon les calculs de la CRE présents dans le projet consulté par l’AFP, cette augmentation correspond à une augmentation de la facture annuelle moyenne d’un ménage de 21 euros.
L’augmentation des tarifs concerne les tarifs bleus : les particuliers, mais également certains professionnels qui en bénéficient, des petites entreprises, verront donc leur facture augmenter de 2,4%. Selon les calculs de la CRE présents dans le projet consulté par l’AFP, cette augmentation correspond à une augmentation de la facture annuelle moyenne d’un ménage de 21 euros.
La hausse ne sera pas retardée
Mercredi 22 janvier 2020, le ministère de la Transition écologique et solidaire a confirmé que le projet de rattrapage avait été validé sans modifications. Cela signifie que l’augmentation aura lieu le 1er février 2020, comme demandé par la CRE, et donc sans report.
Le gouvernement avait en effet le choix quant à la date d’application du nouveau tarif : il pouvait le reporter de trois mois, ce qu’il avait déjà fait en 2019. Cette année-là, l’augmentation proposée en avril était entrée en vigueur en juin, ce qui lui a empêché d’être suffisante. « Compte tenu de l'évolution modérée du tarif, et afin d'éviter d'engendrer de nouveaux rattrapages, il est prévu que le nouveau tarif entre en vigueur au 1er février 2020 » explique le ministère à l’AFP.
Le gouvernement avait en effet le choix quant à la date d’application du nouveau tarif : il pouvait le reporter de trois mois, ce qu’il avait déjà fait en 2019. Cette année-là, l’augmentation proposée en avril était entrée en vigueur en juin, ce qui lui a empêché d’être suffisante. « Compte tenu de l'évolution modérée du tarif, et afin d'éviter d'engendrer de nouveaux rattrapages, il est prévu que le nouveau tarif entre en vigueur au 1er février 2020 » explique le ministère à l’AFP.