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Ici s’entrechoquent deux questions. La première est le taux de chômage de 10,2% en France qui, malgré les annonces et les promesses du gouvernement, ne baisse pas ; la seconde est le Salaire Minimum, une pierre fondamentale de la France et des diverses acquisitions sociales. Malheureusement, il semble que les deux soient incompatibles.
Ce n’est donc pas étonnant que Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC et proche de François Hollande, ait relancé le 2 avril 2014 l’idée de « petits boulots » payés moins que le SMIC. Ce serait là, sans doute, une manière d’inciter les patrons à embaucher et réduirait le taux de chômage.
Mais une telle idée remet en cause le SMIC, fondamental dans la construction sociale française. Une réforme de ce type n’a jamais été bien vue et ça n’a pas manqué. Le gouvernement a clairement fait savoir, avant par la ministre Najat Vallaud-Bekacem puis par le biais de Manuel Valls, qu’il n’était pas question de remettre le SMIC en cause.
Mais voilà, l’idée de payer moins que le salaire minimum intéresse, de son côté, le patron des patrons, le président du Medef Pierre Gattaz qui, le 15 avril 2014, s’est dit parfaitement en accord avec Pascal Lamy. Et, finalement le lendemain, c’est Jean-François Copé qui en remis une couche estimant que l’idée « aurait un sens ».
Etonnamment, si les syndicats se sont manifestés, l’ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé que cette réforme n’aurait pas sa place en France. Comme quoi, même au sein des patrons, la question fait débat.
Ce n’est donc pas étonnant que Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC et proche de François Hollande, ait relancé le 2 avril 2014 l’idée de « petits boulots » payés moins que le SMIC. Ce serait là, sans doute, une manière d’inciter les patrons à embaucher et réduirait le taux de chômage.
Mais une telle idée remet en cause le SMIC, fondamental dans la construction sociale française. Une réforme de ce type n’a jamais été bien vue et ça n’a pas manqué. Le gouvernement a clairement fait savoir, avant par la ministre Najat Vallaud-Bekacem puis par le biais de Manuel Valls, qu’il n’était pas question de remettre le SMIC en cause.
Mais voilà, l’idée de payer moins que le salaire minimum intéresse, de son côté, le patron des patrons, le président du Medef Pierre Gattaz qui, le 15 avril 2014, s’est dit parfaitement en accord avec Pascal Lamy. Et, finalement le lendemain, c’est Jean-François Copé qui en remis une couche estimant que l’idée « aurait un sens ».
Etonnamment, si les syndicats se sont manifestés, l’ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé que cette réforme n’aurait pas sa place en France. Comme quoi, même au sein des patrons, la question fait débat.