Les mesures du gouvernement pour les commerçants
À l'occasion du lancement des soldes d'hiver, Bruno Le Maire a annoncé une mesure de « dégrèvement fiscal » pour les commerces les plus en difficulté en raison du mouvement contre la réforme des retraites. « Nous sommes prêts à envisager des mesures exceptionnelles de dégrèvement fiscal », a-t-il expliqué, ce qui s'ajoute aux dispositifs d'étalement des charges fiscales et sociales ainsi que le chômage partiel. Le dégrèvement fiscal se destine aux commerces qui verraient leur chiffre d'affaires s'effondrer totalement, « qui rencontreraient des problèmes de trésorerie et qui seraient sur le point de mettre la clef sous la porte ».
« Aucun commerce ne doit fermer en raison des mouvements de grève » a martelé le ministre de l'Économie, tandis que l'Alliance du commerce (27 000 magasins dans le secteur de l'habillement et de la chaussure) demandait un abattement automatique des charges sociales pour les commerces touchés par la grève et pour la durée du mouvement.
« Aucun commerce ne doit fermer en raison des mouvements de grève » a martelé le ministre de l'Économie, tandis que l'Alliance du commerce (27 000 magasins dans le secteur de l'habillement et de la chaussure) demandait un abattement automatique des charges sociales pour les commerces touchés par la grève et pour la durée du mouvement.
Jusqu'à 40% de chiffre d'affaires en moins
Plusieurs secteurs sont en grande difficulté, a reconnu Bruno Le Maire, par exemple l'hôtellerie-restauration, « ainsi que les petits commerces de centre-ville à Paris et en Ile-de-France ». Le chiffre d'affaires peut être réduit de 20 à 40%. Et la trésorerie n'est parfois pas au rendez-vous pour passer ce moment difficile, convient-il encore.
Le locataire de Bercy a tenu aussi à saluer « l'énergie des commerçants » qui se rendent dans leurs magasins chaque jour malgré les perturbations dans les transports. « Certains sont épuisés et lassés », a-il indiqué, pour d'autres ce sont des frais supplémentaires pour les taxis ou le VTC. Les négociations se poursuivent entre le gouvernement et les organisations syndicales.
Le locataire de Bercy a tenu aussi à saluer « l'énergie des commerçants » qui se rendent dans leurs magasins chaque jour malgré les perturbations dans les transports. « Certains sont épuisés et lassés », a-il indiqué, pour d'autres ce sont des frais supplémentaires pour les taxis ou le VTC. Les négociations se poursuivent entre le gouvernement et les organisations syndicales.