Dilma Rousseff n'est plus la présidente du Brésil depuis ce 30 août 2016 et de nouvelles élections se tiendront dans le pays en octobre 2018. Entre temps, c'est son vice-président Michel Temer qui prendra les rênes du pouvoir et sera chargé d'organiser les élections. Mais l'ancienne présidente s'en sort plutôt bien.
Le processus de destitution de Mme Rousseff a été entamé à la suite de soupçons de corruption et de comptes publics maquillés. Notamment, l'ancienne présidente est accusée de ne pas avoir révélé la situation catastrophique de l'économie brésilienne afin de se faire réélire en 2014. Mais, depuis, la réalité a rattrapé la Présidente et le Brésil souffre d'une économie en pleine récession alors qu'il s'agit de la plus grosse économie d'Amérique Latine.
Le vote qui s'est tenu au Sénat brésilien n'a laissé aucune chance à Dilma Roussef. Sur 81 Sénateurs, il en fallait 54, soit les deux tiers, pour la relever de ses fonctions. 61 on voté en faveur de la destitution qui a été effective dans la foulée. L'issue vote était attendue. Toutefois, Dilma Rousseff a réussi à ne pas se faire retirer ses droits civiques, retrait prévu lors d'un deuxième vote. Seulement 42 voix sur les 54 requises on voté pour éloigner définitivement l'ancienne présidente de la fonction publique.
Dilma Roussef est restée à la tête du Brésil pendant 5 ans, elle avait pris ses fonctions le 1er janvier 2011.