Discriminations : des caractéristiques qui incommodent plus souvent que d’autres
Les discriminations à l’embauche sont un phénomène difficilement mesurable. Néanmoins, à en croire les déclarations des salariés eux-mêmes, recueillies au cours d’un sondage IFOP pour Meteojob, 21% d’entre eux en ont déjà été victimes. D’après les déclarations des salariés, l'auteur de la discrimination était le responsable des ressources humaines dans 35% des cas, le futur responsable hiérarchique (33%) et, certes moins souvent, un intermédiaire de l'emploi (Pôle emploi, agence d'emploi, cabinet de recrutement) (14%).
Les personnes discriminées sont plus souvent des femmes que des hommes, appartenant aux catégories modeste (29%) et pauvre (37%), des musulmans (53%) plus que des protestants (35%) et des catholiques (19%), des pratiquants (33%), portant des signes religieux ostensibles (40%), de nationalité étrangère (50%), ayant un accent marqué (30%), en situation de handicap (38%), bisexuels (30%) et homosexuels (23%).
Les personnes discriminées sont plus souvent des femmes que des hommes, appartenant aux catégories modeste (29%) et pauvre (37%), des musulmans (53%) plus que des protestants (35%) et des catholiques (19%), des pratiquants (33%), portant des signes religieux ostensibles (40%), de nationalité étrangère (50%), ayant un accent marqué (30%), en situation de handicap (38%), bisexuels (30%) et homosexuels (23%).
Au cours du processus de recrutement, c’est lors de l’entretien d’embauche que les discriminations ressortent le plus
Si seuls 9% des candidats ont trouvé déplacée l’offre d’emploi telle qu’elle était rédigée, 17% ont ressenti une discrimination au cours de l’entretien d’embauche. Parmi ces derniers, 9% affirment avoir entendu une remarque désobligeante ou déplacée au sujet de leur région, commune ou quartier d’origine, 9% au sujet de leur prénom ou nom de famille, 8% au sujet de leur accent, 7% au sujet de leurs origines ethniques ou culturelles et 5% au sujet de leurs croyances religieuses réelles ou supposées.
Les remarques désobligeantes au sujet du sexe de la personne (13%), de son statut parental (10%) et conjugal (7%) font elles aussi leur chemin dans les entretiens d’embauche. Par ailleurs, 10% ont entendu des remarques désobligeantes ou déplacées sur leur silhouette ou apparence physique, 10% sur leur manière de s’habiller et 5% sur leurs engagements politiques ou syndicaux.
Les remarques désobligeantes au sujet du sexe de la personne (13%), de son statut parental (10%) et conjugal (7%) font elles aussi leur chemin dans les entretiens d’embauche. Par ailleurs, 10% ont entendu des remarques désobligeantes ou déplacées sur leur silhouette ou apparence physique, 10% sur leur manière de s’habiller et 5% sur leurs engagements politiques ou syndicaux.