Un réseau plus étendu, mais pas avec le même service
En 2018, il sera possible de faire transporter son véhicule par train de nuit entre Paris et cinq villes de province seulement : Avignon, Marseille, Toulon, Fréjus-Saint-Raphaël et Nice. Sept autres destinations (Bordeaux, Biarritz, Brive-la-Gaillarde, Toulouse, Narbonne, Lyon et Briançon) seront supprimées.
La SNCF arrête donc le service ferroviaire, mais ne se désengage pas complètement pour autant. Pour compenser la fin de la circulation des convois ferroviaires, la société propose à ses clients de faire transporter leur véhicule par camion, une prestation vendue sur le site de la SNCF mais réalisée par la société Expedicar. En 2018, ce sera le cas pour 46 villes françaises, y compris trois destinations auparavant desservies par le train (Bordeaux, Biarritz et Toulouse).
La SNCF arrête donc le service ferroviaire, mais ne se désengage pas complètement pour autant. Pour compenser la fin de la circulation des convois ferroviaires, la société propose à ses clients de faire transporter leur véhicule par camion, une prestation vendue sur le site de la SNCF mais réalisée par la société Expedicar. En 2018, ce sera le cas pour 46 villes françaises, y compris trois destinations auparavant desservies par le train (Bordeaux, Biarritz et Toulouse).
L’« auto-train » est sur le départ, la SNCF propose de passer au camion
Si le périmètre du service est de ce fait étendu, le consommateur ne risque pas d’être gagnant à tous les coups. Au lieu d’une expédition sous 24h, comme c’est le cas actuellement avec le transport par train, la livraison par camion prend « en moyenne 10 jours après la prise en charge » du véhicule, indique la SNCF sur son site Internet. Même constat au niveau des tarifs : le transport par camion est systématiquement plus cher. Au moment de notre test, sur une même date de prise en charge, l’expédition d’un véhicule à Marseille par « auto-train » coûtait 221 euros, contre 372 euros par camion. Sur l’axe Paris-Lyon, l’écart est encore plus important (170 euros pour l’« auto-train » contre 300 pour le camion). Et ce, d’autant plus que le « point-relai » n’est pas situé à Lyon même mais à Amberieu-en-Bugey, à 55 km de Lyon.