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L'autorité de régulation des communications électroniques (Arcep) a annoncé ce mardi 29 septembre 2015 que tous les opérateurs, y compris Free, ont déposé un dossier pour tenter d'obtenir une part du gâteau. Des dossiers qui seront désormais étudiés par l'Arcep "afin de s’assurer que ceux-ci respectent les critères de recevabilité et de qualification de la procédure".
A la suite de cette candidature, si elle est acceptée (ce que les opérateurs sauront dans environ un mois) s'ouvriront les enchères. Les premiers réseaux en 700 Mhz devraient voir le jour dans le courant de l'année 2016 lorsque ces fréquences basculeront sur le mobile.
Les fréquences seront divisées en 6 blocs de 5 Mhz chacun que les opérateurs tenteront d'obtenir à coup de gros sous. Pour chaque bloc le prix de départ pour les enchères est de 416 millions d'euros et augmentera de 5 millions d'euros par tour d'enchères. Le gouvernement espère ainsi obtenir quelques 2,5 milliards d'euros pour l'attribution de ces fréquences.
L'enjeu est de taille pour les opérateurs car ces fréquences, comme le souligne l'Arcep, "revêtent une importance stratégique pour le déploiement de réseaux mobiles à très haut débit étendus et performants à court et moyen termes, ainsi que pour accompagner, à plus long terme, les futures innovations" comme notamment l'internet des objets.
Mais l'enjeu est surtout énorme pour Free, le dernier arrivé sur le secteur et qui a chamboulé ce dernier. L'opérateur de Xavier Niel espérait en effet un traitement de faveur de l'Arcep étant donné qu'il ne détient que très peu de fréquences par rapport à ses concurrents. Un traitement de faveur qui lui a été refusé pour des raisons de concurrence. On peut donc s'imaginer qu'Iliad, la maison-mère de Free, va sortir le chéquier pour prendre possession du plus de blocs possible.
A la suite de cette candidature, si elle est acceptée (ce que les opérateurs sauront dans environ un mois) s'ouvriront les enchères. Les premiers réseaux en 700 Mhz devraient voir le jour dans le courant de l'année 2016 lorsque ces fréquences basculeront sur le mobile.
Les fréquences seront divisées en 6 blocs de 5 Mhz chacun que les opérateurs tenteront d'obtenir à coup de gros sous. Pour chaque bloc le prix de départ pour les enchères est de 416 millions d'euros et augmentera de 5 millions d'euros par tour d'enchères. Le gouvernement espère ainsi obtenir quelques 2,5 milliards d'euros pour l'attribution de ces fréquences.
L'enjeu est de taille pour les opérateurs car ces fréquences, comme le souligne l'Arcep, "revêtent une importance stratégique pour le déploiement de réseaux mobiles à très haut débit étendus et performants à court et moyen termes, ainsi que pour accompagner, à plus long terme, les futures innovations" comme notamment l'internet des objets.
Mais l'enjeu est surtout énorme pour Free, le dernier arrivé sur le secteur et qui a chamboulé ce dernier. L'opérateur de Xavier Niel espérait en effet un traitement de faveur de l'Arcep étant donné qu'il ne détient que très peu de fréquences par rapport à ses concurrents. Un traitement de faveur qui lui a été refusé pour des raisons de concurrence. On peut donc s'imaginer qu'Iliad, la maison-mère de Free, va sortir le chéquier pour prendre possession du plus de blocs possible.