cc/flickr/ slimmer_jimmer
La consommation globale de tabac en France continue de baisser grâce, notamment, aux diverses mesures du gouvernement. Parmi celles-ci, la hausse continue des prix des paquets de cigarette fait office de frein à l’achat en métropole. En moins de 15 mois le prix du paquet de cigarette a augmenté de 12,9% et donc le coût du tabac dans le budget d’un ménage devient de plus en plus lourd à supporter.
Mais chez les frontaliers, cette hausse n’a pas l’effet souhaité par le gouvernement. Les Français résidant à proximité d’une frontière ont tendance à aller acheter leur tabac de l’autre côté de la frontière, là où les prix sont moins élevés. Et c’est le cas en Italie, en Espagne, en Allemagne ou encore au Luxembourg où les buralistes bénéficient de cette différence de prix. La Belgique, quant à elle, reste le pays préféré par les Français pour réaliser ces achats transfrontaliers.
Ainsi, selon KPMG, si les ventes légales de tabac en France représentent encore 74,8% du marché, cette part est en baisse en 2013 de 8% par rapport à 2012. La faute, entre autres, à une décision de justice européenne.
En mars 2013, en effet, la Cour de justice européenne a relevé le quota d’importation intereuropéen de cigarettes. Jusqu’alors, les Français, d’après la loi, n’avaient droit qu’à 5 cartouches par personnes mais ce quota était inférieur aux 10 cartouches en vigueur dans les autres pays de l’Union Européenne. La France a dû s’adapter et augmenter ce quota pour le faire passer à 10 cartouche ; et les fumeurs ont profité de la chose, augmentant leurs achats à l’étranger. La hausse a été extrêmement importante : +36%.
D’un autre côté, les Français qui n’habitent pas à la frontière utilisent de plus en plus des réseaux secondaires et illégaux pour se fournir comme le marché noir et la vente sur internet.
Mais chez les frontaliers, cette hausse n’a pas l’effet souhaité par le gouvernement. Les Français résidant à proximité d’une frontière ont tendance à aller acheter leur tabac de l’autre côté de la frontière, là où les prix sont moins élevés. Et c’est le cas en Italie, en Espagne, en Allemagne ou encore au Luxembourg où les buralistes bénéficient de cette différence de prix. La Belgique, quant à elle, reste le pays préféré par les Français pour réaliser ces achats transfrontaliers.
Ainsi, selon KPMG, si les ventes légales de tabac en France représentent encore 74,8% du marché, cette part est en baisse en 2013 de 8% par rapport à 2012. La faute, entre autres, à une décision de justice européenne.
En mars 2013, en effet, la Cour de justice européenne a relevé le quota d’importation intereuropéen de cigarettes. Jusqu’alors, les Français, d’après la loi, n’avaient droit qu’à 5 cartouches par personnes mais ce quota était inférieur aux 10 cartouches en vigueur dans les autres pays de l’Union Européenne. La France a dû s’adapter et augmenter ce quota pour le faire passer à 10 cartouche ; et les fumeurs ont profité de la chose, augmentant leurs achats à l’étranger. La hausse a été extrêmement importante : +36%.
D’un autre côté, les Français qui n’habitent pas à la frontière utilisent de plus en plus des réseaux secondaires et illégaux pour se fournir comme le marché noir et la vente sur internet.