2,5% de croissance mondiale en 2020
C’est globalement une bonne nouvelle, alors que l’instabilité est omniprésente en ce début d’année 2020 : la Banque mondiale s’attend à une croissance de 2,5% en 2020, en très légère hausse par rapport à 2019. La hausse est de 0,1% mais elle reste à prendre avec des pincettes notamment à cause des tensions au Moyen-Orient exacerbées par le conflit opposant l’Iran et les États-Unis. Une escalade de la violence pourrait influencer les marchés, notamment le prix du pétrole, qui a déjà entamé une période haussière depuis le 2 janvier 2020 et la mort du général iranien Soleimani.
Si sur le plan global, la croissance est bien au rendez-vous, le chiffre de 2,5% cache des disparités majeures. La croissance en 2020, selon l’analyse de l’institution, sera essentiellement portée par la croissance des pays émergents qui augmente fortement : elle passe de 3,5% en 2019 à 4,1%.
Si sur le plan global, la croissance est bien au rendez-vous, le chiffre de 2,5% cache des disparités majeures. La croissance en 2020, selon l’analyse de l’institution, sera essentiellement portée par la croissance des pays émergents qui augmente fortement : elle passe de 3,5% en 2019 à 4,1%.
Les pays développés ralentissent
Inversement, les pays développés connaissent un ralentissement, lié, entre autres, aux tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis ou encore les États-Unis et la France. De fait, pour ces pays, la Banque mondiale s’attend plutôt à un ralentissement de la croissance en 2020.
Attendue à 1,6% en 2019, la croissance des pays développés ne devrait être que de 1,4% en 2020 avec, de plus, des risques majeurs qui pèsent sur celle-ci. L’augmentation du prix du pétrole, déjà identifiée par Moody’s comme pouvant poser problème, est sans doute le risque principal mais il faut noter que la Banque mondiale n’exclut pas un risque de crise économique majeure.
Attendue à 1,6% en 2019, la croissance des pays développés ne devrait être que de 1,4% en 2020 avec, de plus, des risques majeurs qui pèsent sur celle-ci. L’augmentation du prix du pétrole, déjà identifiée par Moody’s comme pouvant poser problème, est sans doute le risque principal mais il faut noter que la Banque mondiale n’exclut pas un risque de crise économique majeure.