Le ministre de l’Économie a demandé, et obtenu, de Carlos Ghosn et de Carlos Tavares d’augmenter leurs volumes de commandes auprès de GM&S. Les patrons de Renault et du groupe PSA, principaux clients de l’équipementier automobile, ont accepté de faire un effort pour sauver cette entreprise basée à La Souterraine, dans la Creuse. Le premier double ses commandes à hauteur de 10 millions d’euros, le second augmente ses volumes de 2 millions, pour un total de 12 millions d’euros en tout.
Pour Bercy, ces engagements vont permettre à GM&S de gonfler ses carnets de commandes, qui devraient tourner autour des 25 millions d’euros pour 2017. De quoi repousser le spectre de la liquidation judiciaire que le tribunal de commerce de Poitiers aurait pu prononcer dès ce mardi 23 mai. Les 279 salariés, désespérés au point de menacer de détruire leur usine si rien n’était fait, peuvent donc pousser un soupir de soulagement.
Cette pression du ministère de l’Économie — et de l’ensemble du gouvernement sur un dossier aussi symbolique — sur les constructeurs automobiles ne doit toutefois pas être pris comme un sauvetage définitif de GM&S. Selon les calculs des syndicats, il faudrait des commandes de 40 millions d’euros annuels pour assurer la survie de l’usine. Bercy l’indique d’ailleurs sans ambages : GM&S va devoir procéder à des adaptations pour améliorer la compétitivité et attirer un repreneur.
Pour Bercy, ces engagements vont permettre à GM&S de gonfler ses carnets de commandes, qui devraient tourner autour des 25 millions d’euros pour 2017. De quoi repousser le spectre de la liquidation judiciaire que le tribunal de commerce de Poitiers aurait pu prononcer dès ce mardi 23 mai. Les 279 salariés, désespérés au point de menacer de détruire leur usine si rien n’était fait, peuvent donc pousser un soupir de soulagement.
Cette pression du ministère de l’Économie — et de l’ensemble du gouvernement sur un dossier aussi symbolique — sur les constructeurs automobiles ne doit toutefois pas être pris comme un sauvetage définitif de GM&S. Selon les calculs des syndicats, il faudrait des commandes de 40 millions d’euros annuels pour assurer la survie de l’usine. Bercy l’indique d’ailleurs sans ambages : GM&S va devoir procéder à des adaptations pour améliorer la compétitivité et attirer un repreneur.