Investissement responsable : les meilleurs élèves sont les Suédois, les Danois et les Français
Les investisseurs institutionnels ont beau être 228 à avoir signé les Principes pour l’Investissement Responsable (PRI), seuls 52% d’entre eux communiquent à ce jour sur la manière dont ils les mettent en pratique concrètement, révèle Novethic, la branche « Économie responsable et transformation durable » du Groupe Caisse des Dépôts, dans son étude annuelle sur le sujet. Bonne nouvelle cependant : les organismes qui ont choisi de communiquer sur le sujet ont la responsabilité des 86% de l’ensemble du capital sous gestion par les investisseurs institutionnels européens (soit 7.263 milliards d’euros). Sans surprise, les organismes ayant des capitaux sous gestion les plus importants sont les plus sensibilisés à cette problématique.
C’est en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas et en France qu’on trouve les investisseurs institutionnels les plus actifs en matière de communication sur les PRI. Toutefois, le niveau de sensibilisation semble plus élevé pour des pays comme les Pays-Bas et la Suède, qui combinent un nombre significatif d’institutions et une proportion élevée d’investisseurs sensibilisés.
C’est en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas et en France qu’on trouve les investisseurs institutionnels les plus actifs en matière de communication sur les PRI. Toutefois, le niveau de sensibilisation semble plus élevé pour des pays comme les Pays-Bas et la Suède, qui combinent un nombre significatif d’institutions et une proportion élevée d’investisseurs sensibilisés.
Les plus grands investisseurs institutionnels se montrent intransigeants sur les PRI
Alors, qu’est-ce qui pousse les investisseurs institutionnels à communiquer sur les PRI ? Selon les spécialistes de Novethic, c’est tout d’abord l’importance du capital sous gestion. En effet, toutes les institutions européennes gérant 100 milliards d’euros d’encours ou plus (ils sont 17 dans ce cas) communiquent sur leur prise en compte des PRI. La proportion reste également élevée parmi les institutions gérant entre 20 et 100 milliards d’euros d’encours, mais devient ensuite minoritaire pour les institutions ayant un niveau d’encours plus bas.
Autre facteur : la visibilité internationale. Les investisseurs institutionnels les plus en vue se font en effet interpeller le plus souvent sur leur stratégie de gestion par leurs parties prenantes, ONG en tête.
Autre facteur : la visibilité internationale. Les investisseurs institutionnels les plus en vue se font en effet interpeller le plus souvent sur leur stratégie de gestion par leurs parties prenantes, ONG en tête.