Plainte de la Californie
Présent depuis quinze ans à divers postes au sein du studio de jeux vidéo, J. Allen Brack a décidé de quitter la tête de Blizzard Entertainment alors que le groupe connaît de sérieuses difficultés. Le dépôt d'une plainte par l'État de Californie en juillet, accusant le studio de discrimination et de harcèlement, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase : de nombreux employés ont alors pris la parole pour dénoncer une culture d'entreprise toxique.
Une manifestation de salariés a également été organisée devant le siège du groupe, à Irvine (Californie), pour dénoncer les méthodes de la société. La direction a joué avec le feu, en niant dans un premier temps les accusations de ses employés et de l'État américain, entraînant la création d'une pétition et surtout un coup de projecteur dévastateur sur cette culture sexiste.
Une manifestation de salariés a également été organisée devant le siège du groupe, à Irvine (Californie), pour dénoncer les méthodes de la société. La direction a joué avec le feu, en niant dans un premier temps les accusations de ses employés et de l'État américain, entraînant la création d'une pétition et surtout un coup de projecteur dévastateur sur cette culture sexiste.
Donner l'exemple
La pression aidant, la direction n'a pas eu d'autre choix que de faire marche arrière et promettre des mesures pour rétablir la confiance avec les employés. Des licenciements sont programmés. Le directeur général de l'entreprise, Bobby Kotick, a expliqué qu'il n'y aurait « aucune tolérance (…) pour la discrimination, le harcèlement ou des traitements inégaux ». Activision Blizzard veut tout simplement « donner l'exemple dans le secteur ».
J. Allen Brack n'a pas été licencié, mais son départ marque cette nouvelle culture que la direction entend désormais impulser. Il sera remplacé par une équipe qui s'assurera que Blizzard « offre un lieu de travail accueillant, confortable et sans danger », a ajouté Bobby Kotick. Ce n'est pas la première fois que le secteur du jeu vidéo est secoué par de telles accusations : cela avait été le cas du champion français Ubisoft, touché l'an dernier.
J. Allen Brack n'a pas été licencié, mais son départ marque cette nouvelle culture que la direction entend désormais impulser. Il sera remplacé par une équipe qui s'assurera que Blizzard « offre un lieu de travail accueillant, confortable et sans danger », a ajouté Bobby Kotick. Ce n'est pas la première fois que le secteur du jeu vidéo est secoué par de telles accusations : cela avait été le cas du champion français Ubisoft, touché l'an dernier.