Gilets jaunes : inquiétudes dans la grande distribution
En plein mouvement des "gilets jaunes", c'est déjà l'heure des comptes pour les entreprises. D'autant qu'une nouvelle journée de mobilisation aura lieu ce samedi 1er décembre partout en France. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait annoncé dès lundi 26 novembre des mesures de soutien aux entreprises affectées par le mouvement.
Bruno Le Maire a ainsi notamment expliqué qu'un étalement des échéances sociales et fiscales et des mesures de chômage partiel seraient mis en place. Il avait promis que le gouvernement « ferait en sorte » d'assurer la liberté de commercer et de circuler. Il semble toutefois que ces annonces n'ont pas suffi à rassurer les représentants du secteur commercial.
Bruno Le Maire a ainsi notamment expliqué qu'un étalement des échéances sociales et fiscales et des mesures de chômage partiel seraient mis en place. Il avait promis que le gouvernement « ferait en sorte » d'assurer la liberté de commercer et de circuler. Il semble toutefois que ces annonces n'ont pas suffi à rassurer les représentants du secteur commercial.
Un recul des ventes de 35% le premier samedi de mobilisation
L'inquiétude règne donc. Pour preuve, dans un communiqué, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), qui regroupe la plupart des enseignes de la grande distribution, affirme qu'un troisième week-end de « blocage des magasins et des entrepôts » serait « catastrophique » pour le commerce. « Les blocages que notre pays connaît depuis désormais 12 jours ont eu des conséquences extrêmement négatives pour le commerce: magasins bloqués ou fermés, baisse de la fréquentation par les clients qui ne peuvent plus circuler, livraisons impossibles du fait du blocage des entrepôts, rupture sur de nombreux produits, sabotage des pompes à essence... », déplore la FCD.
Et pour cause ! La fédération affirme que les ventes dans le secteur ont enregistré un « recul massif de 35% » le premier samedi de mobilisation, et de 20% au cours du dernier week-end de novembre, « sans espoir de report notamment pour les produits frais ». Et d'ajouter : « Les conséquences en sont particulièrement lourdes pour nos clients qui ne peuvent plus faire leurs achats à la veille des fêtes, pour nos fournisseurs qui ne peuvent plus nous livrer, pour nos salariés empêchés de travailler et qui risquent d'en subir les conséquences financières ou sur leur emploi, et pour nos magasins, qui enregistrent de lourdes pertes», souligne la FCD. Elle demande aux pouvoirs publics «de tout faire pour que la liberté de circulation et l'accès à nos magasins et entrepôts soient totalement respectés. C'est un droit fondamental qui ne peut souffrir d'exception ». Et au final, les commerces craignent des pénuries pour le 3ème week-end de blocage.
Et pour cause ! La fédération affirme que les ventes dans le secteur ont enregistré un « recul massif de 35% » le premier samedi de mobilisation, et de 20% au cours du dernier week-end de novembre, « sans espoir de report notamment pour les produits frais ». Et d'ajouter : « Les conséquences en sont particulièrement lourdes pour nos clients qui ne peuvent plus faire leurs achats à la veille des fêtes, pour nos fournisseurs qui ne peuvent plus nous livrer, pour nos salariés empêchés de travailler et qui risquent d'en subir les conséquences financières ou sur leur emploi, et pour nos magasins, qui enregistrent de lourdes pertes», souligne la FCD. Elle demande aux pouvoirs publics «de tout faire pour que la liberté de circulation et l'accès à nos magasins et entrepôts soient totalement respectés. C'est un droit fondamental qui ne peut souffrir d'exception ». Et au final, les commerces craignent des pénuries pour le 3ème week-end de blocage.