Les dirigeants de Mossack Fonseca s’estiment victimes d’une campagne médiatique
Deux ans après son éclatement, les conséquences du scandale des Panama Papers deviennent de plus en plus concrètes. La médiatisation d’informations sur les activités du cabinet panaméen Mossack Fonseca, grand acteur mondial de l’économie off-shore, a porté un coup fatal à sa santé économique. Résultat : les jours de Mossack Fonseca sont comptés, le cabinet fermera fin mars 2018.
« La détérioration de la réputation, la campagne médiatique, le cirque financier et les actions inhabituelles des autorités panaméennes ont causé des dommages irréversibles », a fait savoir le cabinet dans un communiqué.
« La détérioration de la réputation, la campagne médiatique, le cirque financier et les actions inhabituelles des autorités panaméennes ont causé des dommages irréversibles », a fait savoir le cabinet dans un communiqué.
Mossack Fonseca a dû diviser ses effectifs par 12
En avril 2016, une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation a révélé au grand jour les agissements de Mossack Fonseca afin de permettre aux personnes désireuses de placer leurs actifs hors de leur juridiction d’origine et ce, dans l’anonymat le plus complet. Sigmundur David Gunnlaugsson, l’ancien Premier ministre islandais, mais aussi ses homologues pakistanais et britannique Nawaz Sharif et David Cameron, étaient les bénéficiaires finaux de sociétés offshores créées par Mossack Fonseca dans des territoires non coopératifs en matière d’échange d’informations fiscales.
En 2016, Mossack Fonseca avait 600 collaborateurs et des bureaux dans 40 pays. Depuis l’éclatement du scandale des Panama Papers, le cabinet a dû réduire ses effectifs à tout juste 50 personnes.
En 2016, Mossack Fonseca avait 600 collaborateurs et des bureaux dans 40 pays. Depuis l’éclatement du scandale des Panama Papers, le cabinet a dû réduire ses effectifs à tout juste 50 personnes.