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Mardi 12 avril le FMI a surpris le monde entier : le Fonds Monétaire International a baissé pour la troisième fois consécutive ses prévisions de croissance mondiale pour l'année 2016 laissant entendre que la situation de crise est loin d'être terminée. Au niveau global, l'Institution ne s'attend plus qu'à 3,2 % de croissance, 0,4 % de moins qu'attendu en janvier 2016.
Dans la foulée, le FMI a baissé les prévisions de croissance de l'ensemble des pays et, de fait, la France. Malgré il soit dirigé par une ancienne ministre des Finances, Christine Lagarde, le FMI ne table plus que sur 1,1 % de croissance pour l'Hexagone pour 2016, 0,2 % de moins qu'en janvier.
Cette publication ne semble pas avoir changé la vision de Bercy sur la situation économique du pays. Le lendemain, mercredi 13 avril 2016, Bercy publie ses nouvelles prévisions de croissance qui restent... inchangées. 1,5 % de croissance pour 2016 et 2017 sont annoncés par Michel Sapin qui confirme également les prévisions de réduction du déficit public : 3,3 % pour 2016 et 2,7 % pour 2017.
Concernant le déficit, toutefois, le ministère prévient qu'il faudra encore plus d'économies : 3,8 milliards d'euros de plus en 2016, 5 milliards de plus en 2017 afin d'atteindre les objectifs annoncés ; et naturellement la croissance devra être de 1,5 % comme annoncé, soit 0,4 % de plus que celle attendue par le FMI et 0,3 % de plus qu'attendu par l'OCDE pour 2016.
Dans la foulée, le FMI a baissé les prévisions de croissance de l'ensemble des pays et, de fait, la France. Malgré il soit dirigé par une ancienne ministre des Finances, Christine Lagarde, le FMI ne table plus que sur 1,1 % de croissance pour l'Hexagone pour 2016, 0,2 % de moins qu'en janvier.
Cette publication ne semble pas avoir changé la vision de Bercy sur la situation économique du pays. Le lendemain, mercredi 13 avril 2016, Bercy publie ses nouvelles prévisions de croissance qui restent... inchangées. 1,5 % de croissance pour 2016 et 2017 sont annoncés par Michel Sapin qui confirme également les prévisions de réduction du déficit public : 3,3 % pour 2016 et 2,7 % pour 2017.
Concernant le déficit, toutefois, le ministère prévient qu'il faudra encore plus d'économies : 3,8 milliards d'euros de plus en 2016, 5 milliards de plus en 2017 afin d'atteindre les objectifs annoncés ; et naturellement la croissance devra être de 1,5 % comme annoncé, soit 0,4 % de plus que celle attendue par le FMI et 0,3 % de plus qu'attendu par l'OCDE pour 2016.