Les 20% des Français les plus aisés pourraient finalement s'acquitter de la taxe d'habitation
Les foyers les plus aisés pourraient continuer à payer la taxe d'habitation. La fin de cet impôt, promesse de campagne du candidat Macron, ne concernerait que 80% des ménages, les 20% les plus riches continuant encore de s'en acquitter. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire en avait fait l'annonce dimanche 6 janvier au Grand Rendez-vous Europe1/CNews/Les Echos.
Lundi 7 janvier, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin lui a emboîté le pas, sur RTL. Il s'est ainsi dit plutôt favorable à ce que les Français ayant « de gros revenus et de grosses habitations » continuent de s'acquitter de la taxe d'habitation : « Peut-être qu'on pourrait effectivement imaginer que ce ne serait pas juste de les exclure » de son paiement.
Lundi 7 janvier, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin lui a emboîté le pas, sur RTL. Il s'est ainsi dit plutôt favorable à ce que les Français ayant « de gros revenus et de grosses habitations » continuent de s'acquitter de la taxe d'habitation : « Peut-être qu'on pourrait effectivement imaginer que ce ne serait pas juste de les exclure » de son paiement.
La taxe d'habitation supprimée en trois étapes pour 80% des ménages
Au final, la taxe d'habitation pourrait être maintenue pour ceux dont le revenu fiscal de référence dépasserait 27 000 euros pour un célibataire, 43 000 euros par an pour un couple ou 55 000 euros pour un couple avec deux enfants.
Pour rappel, la taxe d'habitation doit être supprimée en trois étapes (avec une baisse d'un tiers à chaque fois) pour 80% dès ménages. La première étape est intervenue en 2018. Pour garantir la constitutionnalité de la réforme, le gouvernement avait annoncé fin 2017 que les 20% des ménages les plus aisés y auraient droit, eux aussi, à la fin du quinquennat.
Pour rappel, la taxe d'habitation doit être supprimée en trois étapes (avec une baisse d'un tiers à chaque fois) pour 80% dès ménages. La première étape est intervenue en 2018. Pour garantir la constitutionnalité de la réforme, le gouvernement avait annoncé fin 2017 que les 20% des ménages les plus aisés y auraient droit, eux aussi, à la fin du quinquennat.