Seul problème : cette gratuité a un coût. Le Stif, Syndicat des Transports d’Île-de-France, perd de l’argent à chaque fois que les transports sont gratuits. Ses pertes sont estimées à 4 millions d’euros par jour soit, sur une année, environ 80 millions d’euros de manque à gagner à cause de la pollution atmosphérique. Un coût que le Stif ne veut plus avoir à supporter.
Il n’y a en effet actuellement aucun dispositif public permettant de compenser tout ou partie du coût de la gratuité des transports d’Île-de-France. Une situation qui devrait rapidement changer.
Valérie Pécresse, présidente du Stif en tant que présidente de la r2gion Île-de-France, va proposer au Stif, selon les informations du Parisien confirmées par Le Figaro, trois possibilités pour que le coût des pics de pollution ne pèse plus sur les comptes du Syndicat.
Les deux premières options font intervenir la puissance publique : d’un côté l’État pourrait prendre en charge les 80 millions d’euros de manque à gagner, d’un autre côté ce pourraient être les collectivités locales et la région, via un fond antipollution. Mais ces deux options risquent d’être rejetées par les parties concernées, les dépenses publiques ayant tendance à être réduites au minimum.
La troisième option, qui est celle qui a le plus de chances d’être retenue, c’est la création d’un ticket « antipollution ». Il coûterait 3,80 euros, soit le prix de deux tickets de métro, et permettrait à tout usager de prendre les transports en commun en illimité pendant 24 heures et ce dans toutes les zones que comporte le réseau Stif.
Il n’y a en effet actuellement aucun dispositif public permettant de compenser tout ou partie du coût de la gratuité des transports d’Île-de-France. Une situation qui devrait rapidement changer.
Valérie Pécresse, présidente du Stif en tant que présidente de la r2gion Île-de-France, va proposer au Stif, selon les informations du Parisien confirmées par Le Figaro, trois possibilités pour que le coût des pics de pollution ne pèse plus sur les comptes du Syndicat.
Les deux premières options font intervenir la puissance publique : d’un côté l’État pourrait prendre en charge les 80 millions d’euros de manque à gagner, d’un autre côté ce pourraient être les collectivités locales et la région, via un fond antipollution. Mais ces deux options risquent d’être rejetées par les parties concernées, les dépenses publiques ayant tendance à être réduites au minimum.
La troisième option, qui est celle qui a le plus de chances d’être retenue, c’est la création d’un ticket « antipollution ». Il coûterait 3,80 euros, soit le prix de deux tickets de métro, et permettrait à tout usager de prendre les transports en commun en illimité pendant 24 heures et ce dans toutes les zones que comporte le réseau Stif.