Encourager les chômeurs sans activité à accepter un contrat court et à temps partiel, faute de mieux, dans l’espoir de trouver un jour un CDI à temps plein ? L’idée paraît raisonnable, mais dans la réalité, ça ne marche pas ou presque... C’est ce que révèle une enquête du Centre d’étude de l’emploi et du travail (CEET). L’indemnisation par Pôle emploi des personnes en activité réduite serait donc du gaspillage des deniers publics.
Un phénomène répandu
Le nombre de demandeurs d'emploi dans cette situation a été multiplié par trois depuis le milieu des années 1990. Et depuis 2008, leur nombre a augmenté de plus de 80 %, selon le CEET. Les derniers chiffres de Pôle emploi en recensent un peu moins de 2 millions : 740 000 en catégorie B et 1,25 million en catégorie C.
Des parcours différents
Les personnes en activité réduite présentent plusieurs profils distincts, révèle l’étude. Les plus jeunes possèdent le plus souvent un bac+2 minimum et ont cumulé de nombreux contrats courts (intérim ou CDD) mais n’ont pas trouvé d’emploi pérenne. Ils ne parviennent pas à s’autonomiser vis-à-vis de leurs familles.
Les plus de 40 ans ont un bac minimum et ont travaillé en CDI auparavant, mais ont des difficultés à retrouver un emploi aujourd’hui en raison de leur faible niveau de diplôme, des mutations technologiques et des restructurations des métiers. Ils sont moins nombreux à être en activité partielle que d’autres catégories d’âge, mais ont statistiquement très peu de chances d’en sortir.
Les 30-40 ans, quant à eux, présentent des situations différentes : ils sont souvent tombés dans la spirale de l’activité partielle suite à la rupture d’un CDI pour cause familiale (divorce ou naissance d’un enfant) et auraient aimé travailler de nouveau et CDI, mais peinent à en trouver un.
Les plus de 40 ans ont un bac minimum et ont travaillé en CDI auparavant, mais ont des difficultés à retrouver un emploi aujourd’hui en raison de leur faible niveau de diplôme, des mutations technologiques et des restructurations des métiers. Ils sont moins nombreux à être en activité partielle que d’autres catégories d’âge, mais ont statistiquement très peu de chances d’en sortir.
Les 30-40 ans, quant à eux, présentent des situations différentes : ils sont souvent tombés dans la spirale de l’activité partielle suite à la rupture d’un CDI pour cause familiale (divorce ou naissance d’un enfant) et auraient aimé travailler de nouveau et CDI, mais peinent à en trouver un.