Ce dernier déclare donc que les deux tiers des Français sont prêts aujourd'hui à se mobiliser pour protester contre le niveau d'imposition et pour défendre l'emploi. Elu à peine à 51 %, François Hollande peut donc en déduire que certains de ses électeurs sont prêts à descendre dans la rue pour protester contre la fiscalité qu'il a mis en place depuis le début du quinquennat.
En fait, les Français sont à bout, sur le plan fiscal. En témoigne la révolution que mène actuellement les Bonnets rouges de Bretagne. Une opposition basée sur initialement sur l'écotaxe mais qui prend aujourd'hui des airs de révolte générale.
Dans le détail, ce sondage démontre que sur les 67 % prêts à se mobiliser, 30 % affirment le faire "certainement". En outre, 33 % des sondés déclarent ne pas être prêts à une telle action. Les sondés attendent aujourd'hui que l'Etat réduise son déficit, pas en augmentant les impôts (une mesure inefficace quand on voit les dernières estimations de Bruxelles), mais en réalisant de substantielles économies.
Quant au gouvernement, certains ministres reconnaissent aujourd'hui être allés trop loin en matière de fiscalité. A l'image de Bernard Cazeneuve qui déclare ce jeudi, dans les colonnes des Echos, qu'"augmenter les prélèvements n'est ni souhaitable, ni soutenable pour l'économie".
Quoi qu'il en soit, tous les indicateurs de l'opinion publique semblent être au rouge et le gouvernement devrait en tenir compte dans les semaines à venir. Entre les plans sociaux qui s'enchaînent (Fagor, La Redoute, La Société Générale, Alcatel Lucent), la pression fiscale, et celle de la rue, la tension monte véritablement dans l'hexagone.
En fait, les Français sont à bout, sur le plan fiscal. En témoigne la révolution que mène actuellement les Bonnets rouges de Bretagne. Une opposition basée sur initialement sur l'écotaxe mais qui prend aujourd'hui des airs de révolte générale.
Dans le détail, ce sondage démontre que sur les 67 % prêts à se mobiliser, 30 % affirment le faire "certainement". En outre, 33 % des sondés déclarent ne pas être prêts à une telle action. Les sondés attendent aujourd'hui que l'Etat réduise son déficit, pas en augmentant les impôts (une mesure inefficace quand on voit les dernières estimations de Bruxelles), mais en réalisant de substantielles économies.
Quant au gouvernement, certains ministres reconnaissent aujourd'hui être allés trop loin en matière de fiscalité. A l'image de Bernard Cazeneuve qui déclare ce jeudi, dans les colonnes des Echos, qu'"augmenter les prélèvements n'est ni souhaitable, ni soutenable pour l'économie".
Quoi qu'il en soit, tous les indicateurs de l'opinion publique semblent être au rouge et le gouvernement devrait en tenir compte dans les semaines à venir. Entre les plans sociaux qui s'enchaînent (Fagor, La Redoute, La Société Générale, Alcatel Lucent), la pression fiscale, et celle de la rue, la tension monte véritablement dans l'hexagone.