Un secteur en crise structurelle
Le secteur du commerce de détail, de la mode et de l'habillement ne cesse de subir ces dernières années des crises conjoncturelles, entre « gilets jaunes » et mouvement social contre la réforme des retraites. À ces difficultés, se sont ajoutées pour le groupe Printemps les menaces des attentats qui ont fait fuir les touristes à Paris. Le tout dans un contexte structurel difficile : le secteur de la mode a perdu 17 % de sa valeur en dix ans. Enfin, pour ne rien arranger, la crise sanitaire a forcé les magasins de l'entreprise à fermer, provoquant la paralysie d'une bonne partie de son activité.
C'est pourquoi le groupe Printemps a annoncé un « plan de relance » qui passe par la fermeture de quatre magasins en son nom : un à Paris (Place d'Italie), au Havre, à Strasbourg et à Metz. Trois magasins Citadium dédiés à la clientèle jeune vont également fermer leurs portes : deux à Paris (Champs-Élysées et Nation), un à Toulon. Cette coupe claire — l'entreprise est à la tête de 19 magasins Printemps et 8 Citadium — va avoir des répercussions sur l'emploi. Ce sont 450 postes qui vont être supprimés, soit environ 10 % des effectifs totaux du groupe qui emploie 3.000 collaborateurs.
C'est pourquoi le groupe Printemps a annoncé un « plan de relance » qui passe par la fermeture de quatre magasins en son nom : un à Paris (Place d'Italie), au Havre, à Strasbourg et à Metz. Trois magasins Citadium dédiés à la clientèle jeune vont également fermer leurs portes : deux à Paris (Champs-Élysées et Nation), un à Toulon. Cette coupe claire — l'entreprise est à la tête de 19 magasins Printemps et 8 Citadium — va avoir des répercussions sur l'emploi. Ce sont 450 postes qui vont être supprimés, soit environ 10 % des effectifs totaux du groupe qui emploie 3.000 collaborateurs.
Plan de relance pour Printemps
Ce plan de relance comprend également « une adaptation et une mutualisation de certaines fonctions support ». Le groupe, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 1,7 milliard d'euros l'an dernier, précise dans son communiqué que des mesures d'accompagnement « appropriées et personnalisées » vont être mises en place pour les salariés concernés. Par ailleurs, l'entreprise va faire appel à un partenaire pour rechercher des repreneurs pour les magasins qui vont fermer. Un espoir de reprise aussi pour les salariés touchés.
Le groupe Printemps a l'intention de « transformer son modèle ». Il va investir 40 millions d'euros par an sur les deux à trois prochaines années, pour « renforcer la différenciation de son offre » et redévelopper son socle de clientèle. Cela passera sans doute par une présence accrue sur Internet et un effort mis sur les systèmes de livraison en ligne et de click & collect, rendus indispensables en ces temps de pandémie.
Le groupe Printemps a l'intention de « transformer son modèle ». Il va investir 40 millions d'euros par an sur les deux à trois prochaines années, pour « renforcer la différenciation de son offre » et redévelopper son socle de clientèle. Cela passera sans doute par une présence accrue sur Internet et un effort mis sur les systèmes de livraison en ligne et de click & collect, rendus indispensables en ces temps de pandémie.