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Pour Manuel Valls rien n'a changé : les économies prévues d'ici 2017 par le gouvernement seront suffisantes à réduire le déficit du pays en dessous de 3% à, l'horizon de cette date pour que la France rentre dans les clous et respecte les engagements du Pacte de Stabilité. Engagements pour lesquels la France a obtenu un troisième délai fin février 2015.
Mais pour Bruxelles le plan d'économies de 50 milliards d'euros n'est pas suffisant : la commission européenne en réclame 20 milliards de plus depuis quelques semaines. Manuel Valls a donc profité de son entretien avec le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, pour répéter fermement que la France n'accèdera pas à cette demande.
Selon le Premier ministre, toute économie supplémentaire serait "nuisible à la croissance", une position qui n'est pas celle de la Commission Européenne. Le débat entre les deux parties continue donc bien que pour l'instant ce soit Paris qui ait l'avantage.
Seul souci : les prévisions de croissance pour la France de Paris et de Bruxelles divergent fortement, Paris étant beaucoup plus optimiste que la Commission Européenne. Si le gouvernement français a raison alors le plan d'économies sera suffisant, mais dans le cas contraire il risque encore une fois d'échouer.
Or difficile pour la France d'obtenir en 2017, le cas échéant, un énième délai pour réduire le déficit public et le faire passer sous les 3%.
Mais pour Bruxelles le plan d'économies de 50 milliards d'euros n'est pas suffisant : la commission européenne en réclame 20 milliards de plus depuis quelques semaines. Manuel Valls a donc profité de son entretien avec le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, pour répéter fermement que la France n'accèdera pas à cette demande.
Selon le Premier ministre, toute économie supplémentaire serait "nuisible à la croissance", une position qui n'est pas celle de la Commission Européenne. Le débat entre les deux parties continue donc bien que pour l'instant ce soit Paris qui ait l'avantage.
Seul souci : les prévisions de croissance pour la France de Paris et de Bruxelles divergent fortement, Paris étant beaucoup plus optimiste que la Commission Européenne. Si le gouvernement français a raison alors le plan d'économies sera suffisant, mais dans le cas contraire il risque encore une fois d'échouer.
Or difficile pour la France d'obtenir en 2017, le cas échéant, un énième délai pour réduire le déficit public et le faire passer sous les 3%.