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Naturellement le gouvernement s'est empressé de se félicité du seul chiffre positif pour le mois de juillet 2015 : la baisse très légère, 0,1%, du nombre de chômeurs de catégorie A. Pôle Emploi a comptabilisé en effet 1 900 personnes inscrites de moins entre juin et juillet 2015. De quoi permettre au gouvernement d'annoncer une stabilisation du chômage en France.
Mais à y regarder de plus près, si le chômage de catégorie A baisse en effet sur un mois, le chômage toutes catégories confondues augmente. De 0,3%. Ce n'est pas une hausse gigantesque mais ça reste une hausse. Ce qui est logique puisque la croissance, bien que légèrement de retour en France, n'est pas encore totalement au rendez-vous.
Au final, en juillet 2015, l'Hexagone compte, toutes catégories confondues, pas moins de 5,718 millions de chômeurs, soit 14 800 de plus qu'en juin et très proche du record historique de mai 2015. Un record qui pourrait être battu avec les chiffres de septembre et octobre.
En effet les chiffres de juillet bénéficient de plusieurs paramètres jouant en leur faveur à commencer par les emplois saisonniers qui se multiplient en cette période estivale. De quoi permettre à plusieurs chômeurs de trouver un CDD d'un mois ou deux et sortir, de fait, des listes.
Mais en plus il y a la question des étudiants. Ceux-ci ayant à peine terminé leurs études ils ne se sont probablement pas inscrits immédiatement au chômage voulant profiter de l'été. Ils devraient s'inscrire à la fin de l'été, faisant par-là grimper les chiffres.
Mais à y regarder de plus près, si le chômage de catégorie A baisse en effet sur un mois, le chômage toutes catégories confondues augmente. De 0,3%. Ce n'est pas une hausse gigantesque mais ça reste une hausse. Ce qui est logique puisque la croissance, bien que légèrement de retour en France, n'est pas encore totalement au rendez-vous.
Au final, en juillet 2015, l'Hexagone compte, toutes catégories confondues, pas moins de 5,718 millions de chômeurs, soit 14 800 de plus qu'en juin et très proche du record historique de mai 2015. Un record qui pourrait être battu avec les chiffres de septembre et octobre.
En effet les chiffres de juillet bénéficient de plusieurs paramètres jouant en leur faveur à commencer par les emplois saisonniers qui se multiplient en cette période estivale. De quoi permettre à plusieurs chômeurs de trouver un CDD d'un mois ou deux et sortir, de fait, des listes.
Mais en plus il y a la question des étudiants. Ceux-ci ayant à peine terminé leurs études ils ne se sont probablement pas inscrits immédiatement au chômage voulant profiter de l'été. Ils devraient s'inscrire à la fin de l'été, faisant par-là grimper les chiffres.