(c) Shutterstock/EconomieMatin
Si un millions de Français — dirigeants de grandes entreprises ou mandataires sociaux — bénéficient de ce type de dispositifs de prime abord très généreux, c'est en contrepartie de cotisations plus élevées. Le Medef a beau souligner que les sociétés étaient déjà soumises à des augmentations de taxes sur ces rémunérations, certains exemples ont le don de faire enrager le Français moyen. Et de relancer le débat sur l'encadrement des retraites chapeaux.
Dernier exemple en date, celui de Gérard Mestrallet, patron de GDF Suez, qui part de l'entreprise avec un chèque de 21 millions d'euros. Sentant la polémique arriver (et même si l'État a validé cette retraite…), Emmanuel Macron a chargé cette semaine une mission de l'Inspection générale des finances de plancher sur des mesures en vue de remplacer un dispositif de plus en plus mal perçu par un régime de droit commun.
Lors de la séance des questions au gouvernement, le ministre de l'Économie a annoncé qu'il souhaitait voir les propositions de la mission « déboucher rapidement sur des mesures et que par voie d'amendement », elles intègrent le projet de loi et de croissance qui sera présenté en début d'année prochaine.
Il s'agit donc d'aller au plus vite dans ce dossier explosif, et qui permettra par ailleurs au gouvernement de donner des gages de « gauche ».
Dernier exemple en date, celui de Gérard Mestrallet, patron de GDF Suez, qui part de l'entreprise avec un chèque de 21 millions d'euros. Sentant la polémique arriver (et même si l'État a validé cette retraite…), Emmanuel Macron a chargé cette semaine une mission de l'Inspection générale des finances de plancher sur des mesures en vue de remplacer un dispositif de plus en plus mal perçu par un régime de droit commun.
Lors de la séance des questions au gouvernement, le ministre de l'Économie a annoncé qu'il souhaitait voir les propositions de la mission « déboucher rapidement sur des mesures et que par voie d'amendement », elles intègrent le projet de loi et de croissance qui sera présenté en début d'année prochaine.
Il s'agit donc d'aller au plus vite dans ce dossier explosif, et qui permettra par ailleurs au gouvernement de donner des gages de « gauche ».