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La grève de neuf jours, du jamais vu depuis 2007, n’aura pas servi à freiner le gouvernement concernant son projet de fusion de la SNCF avec la RFF. Le texte de loi, que les députés auront débattu les 17, 18 et 19 juin 2014, devrait être adopté lors d’un vote le jeudi 19 juin 2014.
Les députés ont surtout, le mercredi 18 juin 2014, adopté dans la soirée le premier article du projet de réforme présenté par Frédéric Cuvilliers, l’article qui a suscité ce mouvement contestataire et qui concerne la fusion des deux entités en une seule. Les syndicats n’ont donc pas eu gain de cause dans leur affrontement avec le gouvernement qui est resté impassible et n’a pas fait marche arrière.
La réforme du système ferroviaire devrait permettre à la SNCF de mieux gérer l’ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire prévue pour 2019 en applicationd es directives de l’Union Européenne.
En attendant, selon Guillaume Pépy, patron de la SNCF, cette grève a eu un coût important pour la société qui a annoncé des remboursements pour les abonnés, notamment en faisant payer 30% moins cher l’abonnement en juillet.
Entre ces remboursements, le manque à gagner concernant les trains qui ne roulaient pas et le dispositif mis en place pour l’accueil des voyageurs, notamment des bacheliers, la SNCF aurait perdu 153 millions d’euros selon les dernières estimations.