Les plusieurs millions de documents qui ont fuité de la firme Mossack Fonseca spécialisée dans la création de sociétés-écrans au Panama ont eu raison de la bonne image du pays. Alors que le Panama était sorti de la liste noire de Bercy en 2012 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, Michel Sapin, Christian Eckert, Manuel Valls et François Hollande, réunis mardi 5 avril 2016 à l'Elysée, ont décidé de l'y remettre.
Aux yeux de Bercy, donc, le Panama est redevenu un paradis fiscal et ce quelques semaines seulement après être sorti de la liste grise des paradis fiscaux du GAFI, le groupe d'action financière créé par le G20 pour analyser les efforts des pays en termes de transparence fiscale et de lutte contre la fraude.
Michel Sapin, mercredi 6 avril 2016 aux micros de RTL, a même invité l'ensemble des pays de l'OCDE à faire comme la France et à considérer à nouveau le Panama comme paradis fiscal. Une décision qui n'a pas plu au principal concerné.
Le Panama, dans la foulée de l'annonce de Bercy, a déclaré qu'il allait étudier la suite des événements. Le pays a menacé la France de rétorsions jugeant possible l'application d'une de ses lois qui prévoit des sanctions à l'encontre des pays considérant le Panama comme paradis fiscal. Mais cette annonce ne semble pas avoir fait changer d'avis le gouvernement alors que les quotidiens du monde entier révèlent tour à tour les identités des principaux concernés par le scandale.
Aux yeux de Bercy, donc, le Panama est redevenu un paradis fiscal et ce quelques semaines seulement après être sorti de la liste grise des paradis fiscaux du GAFI, le groupe d'action financière créé par le G20 pour analyser les efforts des pays en termes de transparence fiscale et de lutte contre la fraude.
Michel Sapin, mercredi 6 avril 2016 aux micros de RTL, a même invité l'ensemble des pays de l'OCDE à faire comme la France et à considérer à nouveau le Panama comme paradis fiscal. Une décision qui n'a pas plu au principal concerné.
Le Panama, dans la foulée de l'annonce de Bercy, a déclaré qu'il allait étudier la suite des événements. Le pays a menacé la France de rétorsions jugeant possible l'application d'une de ses lois qui prévoit des sanctions à l'encontre des pays considérant le Panama comme paradis fiscal. Mais cette annonce ne semble pas avoir fait changer d'avis le gouvernement alors que les quotidiens du monde entier révèlent tour à tour les identités des principaux concernés par le scandale.