Il n’en sera rien : avec 494 votes pour et 122 contre, les députés ont officiellement autorisé Theresa May à faire sortir le pays de l’Union Européenne. Il reste, toutefois, à la Première ministre une étape à franchir : celle de la chambre des Lords. Ces derniers pourraient renverser l’issue des deux votes précédents bien que les probabilités que cela arrive soient moindres.
Si Theresa May obtient le feu vert de la chambre des Lords, le tour est joué. La Première ministre pourrait alors invoquer l’article 50 du traité de Lisbonne lançant officiellement l’ouverture de la période de négociations pour faire sortir le Royaume-Uni de l’Union Européenne.
Ces négociations devraient prendre des années : le pays n’est pas encore proche d’une sortie. Le traité de Lisbonne lui-même prévoit un minimum de 2 ans de négociations mais il n’a jamais été invoqué auparavant. Personne ne sait, de fait, le temps nécessaire pour que tous les détails, tous les traités et tous les accords soient annulés ou renégociés entre les deux parties.
Plusieurs experts estiment que la durée des négociations pourrait être de 5 ans, avec les plus pessimistes qui parlent d’une dizaine d’années. Reste que, une fois invoqué, l’article 50 signera définitivement la fin de l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne.
Si Theresa May obtient le feu vert de la chambre des Lords, le tour est joué. La Première ministre pourrait alors invoquer l’article 50 du traité de Lisbonne lançant officiellement l’ouverture de la période de négociations pour faire sortir le Royaume-Uni de l’Union Européenne.
Ces négociations devraient prendre des années : le pays n’est pas encore proche d’une sortie. Le traité de Lisbonne lui-même prévoit un minimum de 2 ans de négociations mais il n’a jamais été invoqué auparavant. Personne ne sait, de fait, le temps nécessaire pour que tous les détails, tous les traités et tous les accords soient annulés ou renégociés entre les deux parties.
Plusieurs experts estiment que la durée des négociations pourrait être de 5 ans, avec les plus pessimistes qui parlent d’une dizaine d’années. Reste que, une fois invoqué, l’article 50 signera définitivement la fin de l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne.