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L’Union Européenne et le FMI avaient lancé un plan d’aide d’un montant de 78 milliards d’euros afin de sauver le Portugal, très frappé par la bulle immobilière de la péninsule ibérique qui s’est cumulée avec la crise des subprimes et la crise économique mondiale de 2008. Le plan d’aide avait été lancé en mai 2011 et une dernière tranche devait être versée au Portugal sous peu.
Mais le pays, par le biais de sa ministre des Finances Maria-Luis Albuquerque, a annoncé qu’il n’allait pas accepter les quelques 2,6 milliards d’euros de la dernière tranche d’aides. Pour deux raisons.
La première est que le pays s’est « constitué d’importantes réserves » et veut continuer sa « consolidation budgétaire et les réformes structurelles » selon la ministre des Finances. En somme, le pays veut montrer qu’il peut s’en sortir, seul.
Mais, surtout, le versement était suspendu et le gouvernement portugais a décidé de ne pas agir pour le débloquer dans l’immédiat.
Dans le détail, la suspension avait été décidée à la suite de l’invalidation de mesures de par la Cour Constitutionnelle portugaise. Le FMI et l’Union Européenne attendaient de nouvelles mesures pour débloquer les fonds mais le gouvernement portugais a décidé de ne pas prendre de nouvelles mesures avant de connaître l’intégralité de l’avis de la Cour constitutionnelle sur les mesures de rigueur déjà adoptées.