La décision de la Commission Européenne concernant Apple est très attendue car elle risque d'influencer la suite des événements pour les multinationales concernées par l'optimisation fiscale. Google, Amazon ou encore Starbucks sont également dans le collimateur de Magrethe Vestager ainsi que des fiscs des divers pays membres.
Et les analystes ne sont pas confiants. Les experts de chez Bloomberg estiment qu'Apple pourrait devoir payer 8 milliards de dollars d'arriérés tandis que chez JPMorgan, dans le pire scénario étudié, la firme à la pomme croquée pourrait devoir signer un chèque de 19 milliards de dollars. Mais le principal concerné, Apple, ne semble pas s'inquiéter.
Dans un entretien accordé au Financial Times le directeur financier du groupe, Luca Maestri, est paru plus que confiant. Selon lui le groupe américain ne devra absolument rien payer.
"C'est une affaire entre la Commission Européenne et l'Irlande et, franchement, il n'y a aucun moyen d'estimer son impact aujourd'hui, nous avons besoin d'attendre de voir quelle sera la décision finale" a-t-il déclaré avant de continuer : "Mon estimation est de zéro. Je veux dire, s'il y a une décision juste concernant l'enquête, ce devrait être zéro".
La confiance qu'affiche Apple dans cette affaire pourrait étonner. En décembre 2015 le groupe a accepté de payer 300 millions d'euros d'impôts impayés au fisc italien dans une enquête similaire. Une première en Europe qui a redonné confiance aux fiscs des autres pays membres.
Et les analystes ne sont pas confiants. Les experts de chez Bloomberg estiment qu'Apple pourrait devoir payer 8 milliards de dollars d'arriérés tandis que chez JPMorgan, dans le pire scénario étudié, la firme à la pomme croquée pourrait devoir signer un chèque de 19 milliards de dollars. Mais le principal concerné, Apple, ne semble pas s'inquiéter.
Dans un entretien accordé au Financial Times le directeur financier du groupe, Luca Maestri, est paru plus que confiant. Selon lui le groupe américain ne devra absolument rien payer.
"C'est une affaire entre la Commission Européenne et l'Irlande et, franchement, il n'y a aucun moyen d'estimer son impact aujourd'hui, nous avons besoin d'attendre de voir quelle sera la décision finale" a-t-il déclaré avant de continuer : "Mon estimation est de zéro. Je veux dire, s'il y a une décision juste concernant l'enquête, ce devrait être zéro".
La confiance qu'affiche Apple dans cette affaire pourrait étonner. En décembre 2015 le groupe a accepté de payer 300 millions d'euros d'impôts impayés au fisc italien dans une enquête similaire. Une première en Europe qui a redonné confiance aux fiscs des autres pays membres.